Résumé de la Commission Recherche du 19 mars 2019

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Résumé de la Commission Recherche du 19 mars 2019

Rédigé par Sylvie Roques, avec Gwénaël Rapenne et Bettina Couderc (UdA)

Point 0 : informations générales
• Course NanoCar Race (compétition scientifique, sous forme d’une course de molécules se déroulant sur une piste de 100 nm) : un bilan de la compétition ayant eu lieu au CEMES en avril 2017 (http://nanocar-race.cnrs.fr/) sera présenté à la CR de septembre. La prochaine course, qui se déroulera au printemps 2021, est en cours de préparation.
• Un projet de rapprochement entre UT3, UT1 et ISAE est en construction. Ce rapprochement, à l’initiative de la présidence d’UT3, est motivé par la volonté de construire une structure (sous une forme encore à définir, en lien avec le Ministère) qui se différencie de la Comue actuelle, considérée comme peu efficace. Mais il est encore nécessaire de trouver plus d’accords de convergence avec UT1. Dès la réalisation d’un projet assez mûr, celui-ci sera présenté en CR par le Président Vinel.
• Commission sur le « tri sélectif » : Mme Claude Debat (de l’équipe administrative du Conseil Académique) est candidate. Il est encore nécessaire de désigner deux élus de la CR (un C/EC et un BIATSS). Une élue se propose : Karine Groenen Serrano.

Point 1 : approbation du compte-rendu de la CR du 19 février 2019
Approuvé à l’unanimité. Il est précisé (ou rappelé) par Alexis Valentin (AV) que depuis plusieurs mois les comptes-rendus préparés par Gina Sinigaglia sont travaillés en amont en liaison avec Verena Poinsot et Sylvie Roques, toutes deux DR CNRS. AV remercie VP et SR.

Point 2 : contrats doctoraux affectés aux Axes Thématiques Prioritaires de l’UT3 (ATP)
– bilan de deux doctorants (cohorte 2016)
• Guillaume CARNIDE – ATP 9 (Matériaux, procédés et structures pour l’aéronautique et le spatial), ED AA, laboratoires LCC et Laplace, thèse « Surfaces super-hydrophobes déposées par plasma froid ». Directeurs de thèse : Myrtil Kahn (LCC – DR CNRS) et Richard Clergereaux (LAPLACE – CR CNRS). Ce sujet s’inscrit dans le cadre de l’aéronautique dans des conditions extrêmes (dont notamment la lutte contre le givre sur les ailes d’avion). Ce dépôt par plasma froid, technique très innovante, qui permet d’éviter le givrage en déposant de très fines couches de matériaux hydrophobes (quelques dizaines de nm), trouvera aussi dans le futur de nombreuses autres applications (comme les pare-brise de voitures ou même les ballons). Un brevet est déjà déposé et un autre est en cours de dépôt. Une publication de rang A est soumise et 6 conférences dans des congrès internationaux ont déjà été présentées. Bilan très positif sur cet axe 9.
• Emile LE FLECHER – ATP 10 (Systèmes embarqués intelligents : vers les systèmes cyber-physiques), ED SYS, laboratoire LAAS-CNRS, thèse « Coordination des mouvements d’un système mobile bi-bras pour la réalisation de tâches complexes de navigation et de manipulation dans un environnement fortement dynamique ». Dans le concret, cette thèse concerne le développement d’un robot agricole autonome intelligent qui puisse se déplacer dans des vergers, avec des bras pour ramasser les fruits, et sans aide de GPS pour sa navigation (car les liaisons GPS sont souvent coupées en raison de la canopée qui perturbe les transmissions). Le doctorant a passé un an à l’University of California Davis, spécialisée dans le domaine agricole, avec une bourse de mobilité de la Comue. Une publication de rang A et deux conférences internationales sont à mettre au crédit. Bilan très positif sur cet axe 10, avec une thèse très interdisciplinaire. AV fait remarquer que l’UT3 accorde avec plaisir des financements aux laboratoires propres du CNRS dont elle est partenaire, d’autant que la directrice de thèse (Viviane Cadenat) est EC UT3.

Point 3 : présentation sur les technologies quantiques par M. David Guéry-Odelin
DGO est PR UT3 au LCAR. Il présente une action collective entre Toulouse et Montpellier (Région Occitanie) sur les technologies quantiques.
Le but de son exposé est de donner des informations à la CR sur les actions en cours sur la deuxième révolution quantique et comment l’UT3 pourrait se positionner dans le contexte régional, national et européen.
Il rappelle que la première révolution quantique est née au tout début du XXe siècle et influence notre vie quotidienne (le laser, le transistor, l’IRM, etc.). Il attire l’attention sur la deuxième révolution quantique qui est en train d’émerger, notamment sur les communications, les capteurs, le calcul, la simulation. Il signale que l’Europe a lancé un programme d’un milliard d’euros (2018-2027) sur ces quatre précédents thèmes, avec des cofinancements (recherche + formation + ingénierie). Il s’agit du programme Quantum Flagship (http://www.horizon2020.gouv.fr/cid123504/1er-appel-fet-flagship-sur-les-technologies-quantiques.html ).
La Région Occitanie est la troisième de France en termes de technologies quantiques, avec notamment 1300 chercheurs. Il informe que les Länder allemands se sont tous déjà positionnés sur cette action. La Région Occitanie souhaite se placer dans ce que l’on pourrait appeler un « ‘Labex’ quantique régional » (discussion ayant eu lieu avec N. Pellefigue) avec peut-être, entre autres, la mise en place de chaires de 3 ans entre Toulouse-Montpellier et IBM. Mais aussi avec de nombreuses entreprises, dont Thalès, etc.
Il signale qu’en France les étudiants (universités ou écoles d’ingénieurs) ne sont pas formés aux technologies quantiques et qu’il y a un besoin criant de se positionner au plan européen dans le contexte de ce grand défi. Il souhaite attirer l’attention de l’UT3 sur ces besoins – par exemple via des contrats doctoraux – (à discuter aussi avec la Région qui, très réceptive, pourrait proposer des cofinancements).

Point 4 : nomination du directeur adjoint du CREFRE (Centre régional d’exploration fonctionnelle et de ressources expérimentales) – Unité Inserm-UPS
Reporté.

Point 5 : nomination du directeur adjoint du LGCO : M. Serge Agbodjo
Lors de la dernière CR, le vote formel avait eu lieu pour la nouvelle directrice (Anne-Laure Gatignon) du LGCO (Laboratoire gouvernance et contrôle organisationnel – EA 7416 de l’UT3) mais pas pour le directeur adjoint (Serge Agbodjo). Vote à l’unanimité.

Point 6 : convergence documentaire entre UT3 et INPT – présentation de Mme Sandrine Malotaux
SM est archiviste paléographe et conservateur général des bibliothèques. Elle a été directrice du SCD de l’Institut national polytechnique de Toulouse de 2008 à 2018. Elle avait auparavant dirigé la médiathèque de l’Institut français de Londres, puis la BU de sciences de l’université Paul Sabatier. Depuis octobre 2018 elle dirige le SCD de l’UT3.
SM présente un projet de rapprochement entre les SCD de l’INPT et de l’UT3 dans le but d’une convergence documentaire pour les services à la recherche avec des bases de données très fiables. Il s’agit de mutualiser des actions (abonnements, formation des agents et des étudiants, etc.) pour une politique de « science ouverte ». Elle envisage un service inter établissement de documentation rattaché à UT3 avec des conventions de coopérations (pour commencer : UT3 et INPT). Elle signale qu’un représentant de chaque comité de pôle serait le bienvenu dans un groupe de travail « archives ouvertes » et lance un appel à volontaires. Le but in fine est d’avoir des bases de données très fiables (dont par exemple HAL) qui seront aussi des outils précieux pour les futures évaluations HCERES.

Point 7 : définition des critères d’éligibilité sur les AO « Manifestations Scientifiques »
Une enveloppe de 15 k€ a été dégagée. Celle-ci est destinée à apporter un soutien de 10 fois 1 k€ pour 10 congrès plus 2 fois 2,5 k€ (ou une fois 5 k€ quand cela se justifie) pour des manifestations plus importantes.
Les critères approuvés sont les suivants : insertion dans la stratégie recherche de l’UT3 ; rayonnement européen ou international ; gratuité pour les étudiants de Master ; tarifs préférentiels (ou aide sous une forme ou une autre) pour les doctorants ; au moins 100 participants (sauf exception argumentée) ; durée de 2 jours minimum ; déroulement en 2019 ; engagement de respecter les équilibres de la discipline femmes/hommes pour les conférenciers invités. Et promesse de logo UT3 sur les supports de communication.
Un groupe de travail ad hoc va être créé (avec 4 élus de la CR). Une élue se propose : Bettina Couderc. Une lettre de cadrage va être adressée aux unités de recherche. L’arbitrage est prévu pour le 16 avril.

Point 8 : modification de l’enveloppe recherche 2019
Des ajustements mineurs pour les dotations aux fédérations sont présentés. RAS.
L’ajustement le plus délicat est celui avec les écoles doctorales. En effet, l’Ecole des docteurs de Toulouse (EDT) ne bénéficiant plus des crédits Idex, le Conseil des membres de l’UFT a adopté le principe d’une participation de chaque établissement (à destination de la formation), calculée au prorata du nombre de doctorants. Pour l’UT3 cette contribution se monte à 62 k€. Celle-ci se rajoute aux 51 k€ déjà attribués traditionnellement par l’UT3 à ses écoles doctorales. L’UT3 avait mal anticipé cette augmentation et pour y faire face elle devra prélever 18 k€ sur l’enveloppe pour les structures de recherche.
Des discussions ont lieu sur ce montant de 62 k€ qui parait déraisonnable, d’autant que pour certains conseillers il n’est pas possible de savoir si cette contribution va vraiment vers la formation des doctorants. AV va négocier avec l’UFT pour essayer de faire baisser cette cotisation. Il est signalé que l’UT1, qui a aussi été « taxée », a refusé de s’en acquitter. A suivre.

Point 9 : dotation aux structures de recherche
Des ajustements mineurs sont proposés, ainsi qu’une augmentation de 25 % pour le laboratoire SETE (localisé à Moulis – Ariège) dont l’UT3 est cotutelle depuis peu et qui veut « faire un geste ». Il s’agit de 10 k€.
Un conseiller fait remarquer qu’il est regrettable de faire des exceptions à la règle commune, la CR ayant voté une clef de répartition unique et consensuelle devant s’appliquer à tous les laboratoires. La proposition est soumise au vote, et elle est approuvée à l’unanimité moins deux votes contre.

Point 10 : répartition de l’enveloppe stratégie recherche
La discussion porte sur les moyens à mettre en place pour accompagner la stratégie recherche de l’UT3 sur des thématiques « hors axes ».
La proposition est la suivante : soutien à hauteur de 100 k€ à la recherche fondamentale ainsi que 10 « bonus » en termes de contrats doctoraux et accompagnement, soit 10 CD et 7 k€ par CD.
Certains conseillers se questionnent sur la liste des laboratoires identifiés par l’UT3 comme étant « recherche fondamentale ». Les structures concernées sont : IMT, CBI (CBD, CRCA, LBCMCP, LBME, LMGM) et IRSAMC (LCAR, LCPQ, LPT).
Un vote aura lieu mi-mai.

Question diverse : CRCT
L’UT3 avait provisionné une enveloppe couvrant 13 CRCT, sachant que le CNU en accorde chaque année autour de huit. Cette année 12 demandes ont été acceptées par le CNU, ce qui fait qu’il ne reste plus pour l’UT3 qu’une seule possibilité en local. A suivre.