Rédigé par Anne-Catherine Prats, avec Bettina Couderc, Véréna Poinsot et Valérie Lobjois (UdA).
Point 1 : Approbation du compte rendu de la CR du 21 mai 2019
Approuvé à la majorité (2 abstentions)
Point 2 : Validation du calendrier prévisionnel des CR 2019-2020
Il est indiqué par AV que le calendrier prévisionnel était disponible sur l’espace CR et que les dates pouvaient bouger comme les années précédentes pour s’adapter aux impératifs.
Les élections universitaires se dérouleront le 10 décembre.
Point 3 : Présentation de l’enquête HRS4R par Nicolas Destainville
N. Destainville nous présente la démarche d’UT3 pour s’inscrire dans le label HRS4R, stratégie européenne de ressources humaines pour les chercheurs (Human resource strategy for researchers), qui vise à améliorer les pratiques des organismes et établissements œuvrant dans le domaine de la recherche en matière de recrutement et de condition de travail des chercheurs.
Ce label sera obtenu très bientôt et un bilan sera fait dans deux ans. C’est une procédure d’amélioration continue (enquêtes de satisfaction régulières).
Il porte notamment sur : la démarche qualité, l’éthique et le développement durable, la falsification des données, le plagiat, la création et la diffusion des savoirs, le développement durable et la procédure de recrutement.
Une enquête a été réalisée auprès de l’Université pour connaître le point de vue des personnels. Seuls 336 retours ont été fait pour les 2000 employés concernés et sollicités. En majorité le personnel est favorable à la démarche, et répond positivement aux questions posées, sauf certaines mentionnées ci-dessous.
Les personnels de certaines UPR et UMR disent ne pas avoir reçu le message concernant l’enquête en ligne et n’ont pas pu y répondre. Cette enquête sera reconduite à intervalles réguliers pour voir s’il y a une progression de l’opinion et de la participation.
Ce label permettra entre autres de faciliter la rédaction des projets européens.
Point 4 : Bilan projet Bio-campus présenté Louis Casteilla et Pierre Cordelier
L. Casteilla et P. Cordelier ont reçu une lettre de mission en début d’année afin de travailler sur le projet Bio-campus en ce qui concerne:
Sont concernées :
8 UMR Inserm et 1 UMS, soit 1000 personnes. Cela correspond à une grosse moitié du Comité BABS (2500 personnes).
Sur le site se trouvent le CRCT , le CREFRE et le futur laboratoire « Restore » , comprenant les laboratoires issus de Stromalab, de l’ITAV, et des équipes provenant d’autres centres.
Hors site sont concernés les laboratoires I2MC, CPTP-UDEAR, IRSD et TonIC avec une perspective de déménagement sur le site à terme.
Un comité de pilotage se réunit tous les 15 jours avec des représentants des UMR.
Des groupes de travail ont été constitués.
Il s’agit de fédérer 1000 personnes sur les thématiques suivantes :
– Une nouvelle médecine de précision, personnalisée
– Une vision multi-échelle et intégrée des pathologies
– Ecosystèmes cellulaires (de la cellule à l’organisme)
– Le vieillissement ou plutôt la géronto-science (l’effet du temps)
– La chronicité des maladies
– Les étapes amont qui amènent au dérèglement
– Les nouvelles thérapeutiques
– La notion de multicible
Cette vision est à traiter collectivement avec un regroupement des expertises.
Il y a trois axes transversaux :
Côté administratif, la délégation régionale se déplacera physiquement sur le site.
Il faut faire mûrir la proposition scientifique. On est sorti de la restriction thématique limitée au vieillissement. Le projet est devenu beaucoup plus inclusif.
Il y a une volonté de redynamiser le site, de créer une gouvernance collective.
Les tutelles du projet ne seront pas limitées à UT3 et à l’INSERM. Le CNRS et l’ENVT seront tutelles. Les autres EPST sont aussi dans la boucle.
Il y a des équipes-projets impliquant différents centres de recherche comme le LAAS, l’IRIT, l’IMT ou le LCC. Cela reste ouvert. Pour l’instant les équipes-projets correspondent à des collaborations déjà existantes.
La question est posée de la place de l’IPBS dans ce dispositif, ainsi que de celle du CHU.
La question est importante car l’IPBS a fait part d’une sensation d’exclusion. Pourtant rien n’est fermé à ce jour. Il y a aussi une demande forte du directeur du CHU de ne pas être mis de côté.
Le projet dispose de partenariats privés comme Pierre Fabre ou encore Zeiss.
Concernant les transports, la première pierre du téléphérique vient d’être posée.
Il se pose la question du déménagement des plateaux. Vont-ils se regrouper sur le site avant que tous les laboratoires aient déménagé ? Pas de réponse claire à cette question. L’objectif annoncé est qu’il ne faudra pas interrompre la recherche, mais ce sera à voir point par point.
Il y a une discussion entre les conseillers après la présentation.
Différentes inquiétudes apparaissent.
La proposition faite est que la CR soutienne le projet tout en émettant des recommandations.
Point 5 : Présentation et discussion sur les projets HCERES.
La CR auditionne uniquement les labos qui changent de périmètre afin d’anticiper les discussions de fin d’année et non de juger (rôle revenant à l’HCERES).
UM2 152 Pharmadev
Porteuse de projet Valérie Jullian.
Unité mixte avec l’IRD. Localisation : Faculté de pharmacie.
Taille : 21 permanents.
Thématiques chimie et biologie santé élargies au cancer. Rattachement à SdM et BSB.
Suite au départ de l’équipe d’Agnès Coste (MRN2I) et d’un EC, il n’y a plus d’équipe, la masse critique permettant une organisation en axes autour de 3 thèmes.
La CR a conscience de la taille jugée critique de l’UMR unique de pharmacie et dans son rattachement à l’IRD. Elle note la diminution de budget pondérée par la diminution du nombre de chercheurs.
CRESCO
Porteur de projet Philipe Terral.
Ce laboratoire qui travaille dans le domaine des sciences sociales a perdu 4 postes d’EC en 2014. Un effort est fait pour se rapprocher des axes stratégiques de l’université.
Trois thématiques à fortes visibilité sont étudiées :
Modes de vie et dispositifs de sant
La CR note que la visibilité du laboratoire était surtout liée à l’activité de C Menesson sur le « genre », mais qui quitte UT3 pour UT1. Le projet semble très ambitieux, peut-être trop pour 5,5 ETP. Il y a un risque de dispersion. Il est demandé à avancer sur l’intégration du CRESCO au LISST à mi-parcours.
EVOLSAN
Porteur de projet Thierry Letellier
Création d’un laboratoire mono-thématique.
Projet pluridisciplinaire sur la cavité buccale et l’évolution biologique et socio-culturelle (populations malgaches)
Comprend 23 personnes dont 11 chercheurs.
C’est une nouvelle équipe UR (EA) qui souhaite une co-labellisation INSERM dès que possible (le projet ayant déjà été présenté au président et aux ITMOs). Il s’agira de l’unique laboratoire en odontologie de Toulouse. De telles structures sont même rares nationalement. La CR note qu’il faudrait davantage focaliser les thématiques.
CBI
Porteuse de projet : Fabienne Pituello
Fédération de 360 personnes comprenant 3 laboratoires :
– l’UMR de Microbiologie (LMGM),
– l’UMR de Cognition Animale (CRCA)
– une nouvelle UMR de Biologie Moléculaire, Cellulaire et du Développement (MCDB) issue de la fusion du LBCMCP, du CBD et du LBME.
La FR-CBI a sous sa responsabilité le fonctionnement de huit plateformes technologiques et de services mutualisés d’appui à la Recherche travaillant au bénéfice de la Fédération et de ses trois unités.
C’est une fédération renforcée avec une direction collégiale, un conseil de fédération et un SAB (scientific advisory board). Regroupe 363 personnes dans 39 équipes de recherche. Sa mission scientifique réside dans l’animation et dans l’émergence de projets transdisciplinaires originaux.
Restore
Porteur de projet Philippe Valet.
Il s’agit du regroupement de 5 équipes provenant de Stromalab (2 équipes), de Pharmadev (1 équipe), de l’ITAV et de l’I2MC (1 équipe et 2 EC).
Le projet porte sur les capacités fonctionnelles de l’individu avec trois niveaux : robuste, fragile, dépendant. L’étude portera sur le passage d’un état à l’autre en analysant trois composantes biologiques : le stroma, le métabolisme et l’inflammation.
Le laboratoire regroupe 72 personnes et se structurera en quatre nouvelles équipes.
Il est prévu la création d’un centre d’expertise et de ressources technologiques.
L’approche est transdisciplinaire (biologie, maths, chimie et physique).
SPCMIB
Porteur de projet Yves Génisson
Le projet, à l’interface chimie-biologie, porte sur la conception de molécules bioactives.
Il y a 36 permanents/ 52 non permanents répartis en 3 équipes. 1 pôle de soutien. 3 plateaux techniques (chémiothèque nationale)
La CR note la réduction notable des contours du laboratoire et des finances du laboratoire. Y. Génisson l’admet et parle de rapprochement avec l’IPBS. La CR indique qu’au vu des axes de recherche exposés le laboratoire pourrait travailler au rapprochement avec deux autres unité : Pharmadev et IMRCP.
LBAE (EA 4565)
Porteuse de projet Elisabeth Girbal-Neuhauser.
Le LBAE se situe à l’IUT (Auch).
Projet sur le rôle fonctionnel des biopolymères et l’agrégat biologique de la microflore complexe. Comporte 9 statutaires. C’est un petit effectif mais qui a l’avantage de maintenir une recherche sur le site d’Auch.
Le LBAE collabore beaucoup avec le LISBP.
La CR propose de travailler au rattachement sans déménagement du LBAE à cette structure (LISBP).
GRFH
Porteur de projet Louis Bujan.
Il s’agit d’une EA sur la fertilité humaine.
Cette équipe de recherche se divise en 2. Une majeure partie rejoindrait une unité à Montpellier. L’autre rejoindrait Toxalim (2 chercheurs).
La CR se questionne sur le rattachement universitaire des personnels, même si les personnels surtout hospitaliers restent rattachés au CHU de Toulouse. En l’attente de la validation de ce rattachement au laboratoire montpelliérain par l’INSERM, la CR reporte son avis.
Fédérations de physique IRSAMC et FPMC
La CR a demandé qu’il y ait une seule fédération dès 2021. La demande est partagée par les tutelles, dont l’IN2P3 (CNRS). En effet, un laboratoire (équipe du CERN) qui lui est rattaché s’installe pour la première fois à Toulouse.
LAIRDIL
La directrice actuelle est en arrêt maladie longue durée.
Le conseil de laboratoire propose Laura Hartwell comme directrice. Le problème qui se pose est son appartenance à UT1 comme c’est le cas d’1/3 du personnel de ce laboratoire, et il n’y a pas de convention d’accueil.
La CR souhaite avoir l’avis des tutelles et institutions concernées.
Point supplémentaires
Propositions de directeurs adjoints
LA S. Coquillard
CBD P. Blader
CRCA R. Jeanson (suite à la démission de M. Giurfa)
Vote : approuvé à l’unanimité
Nomination de Laura Hartwell à la direction du LAIRDIL
Vote : approuvé à l’unanimité, avec la demande que la nouvelle directrice vienne se présenter au plus vite.
Nomination d’un directeur adjoint du CRESCO
La CR demande qu’il y ait un seul directeur sans adjoints : Philippe Terral
Vote : approuvé à l’unanimité
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