AG UdA du 27 juin 2019

ParunivDab

AG UdA du 27 juin 2019

Ordre du jour: Candidatures pour la présidence de l’Université Toulouse 3 émanant de l’association. Les candidats-es présenteront les grandes lignes de leur projet en début d’AG. Ceci sera suivi d’un débat.

Une seule candidature : Serge Cohen (SC).

Présentation de la candidature.

–          Souligne l’importance de l’association UdA qui est très bien représentée dans les différents conseils, de la FSI, l’UPS et l’UFTMIP

–          Importance de travailler avec l’autre association : AGIR

–          Pas de candidat à la dernière élection de 2015 ce qui est dommageable car pourrait réduire à terme la crédibilité de l’association

–          Depuis 2000 à l’UPS, SC a eu un engagement politique avec UdA

–          SC est directeur de la FSI depuis 2016 et il a fait campagne avec UdA en 2015

–          SC souhaite être le candidat d’UdA et respectera le choix de l’association.

–          Si SC est le candidat d’UdA le premier travail sera d’obtenir d’autres supports et d’aller échanger avec AGIR.

–          Le candidat doit porter les idées de l’association et des gens qui s’agrègent autour de cette candidature.

–          UPS doit rester une grande université de recherche ce qui a été remis en question dans l’esprit de certains par la perte de l’IDEX.

–          L’IDEX nous a permis de comprendre que la question de la recherche est liée à la relation entre les différents sites toulousains et l’UFTMiP. Il faudra alors apporter une analyse et des idées sur ce sujet.

–          Il faut constater un défaut de financement de la recherche suite aux difficultés de l’UPS.

–          Il ne faut pas distinguer la recherche de l’enseignement.

–          Le défi au niveau de la formation est souvent dû à des réformes externes : réforme du bac, réforme de PACES, réforme DUT. 

–          Penser à l’avenir et proposer un programme :

o   Éviter de se disperser : dialogue entre composantes (exemple PACES, dialogue avec médecine)

o   Dialogue entre les personnels (les difficultés sont supportées par les BIATSS et par les enseignants chercheurs)

o   L’association UdA n’est pas une association qui rassemble seulement des professeurs et des directeurs de recherche, mais veut faire écho à toutes les catégories. Il faut travailler ensemble pour apporter cette ouverture.

Question au candidat : Positionnement vis-à-vis de l’agenda social : 

SC : la question du temps de travail a déjà préoccupé UdA il y a 5 ans.

Le temps de travail doit revenir à la légalité. Cela nous met en défaut vis-à-vis des dialogues avec le ministère. L’équipe actuelle a très mal géré cette mise en place à tel point que tous les partenaires sociaux sont contre.

Deux cas de figure

–          Soit ça passe : pas raisonnable de tout annuler, mais une négociation est à continuer. Le coût est de 2,5 millions. Nous aurons sur nos ressources un effort à faire pour les BIATSS. Les BIATSS ont évoqué que les contre-parties sont insuffisantes, mais où trouver l’argent ?

–          Soit ça ne passe pas : il serait très déraisonnable de remettre sur la table cet agenda social.

Commentaires au candidat:

– si ça ne passe pas, cela risque de ne plus passer avant l’obligation du ministère et avec une perte possible des bonus pour les BIATSS.

– Le SNPTES qui a participé aux échanges avec la présidence et a été force de proposition. Il avait trouvé un accord pour cette réforme, mais suite à des propositions nouvelles le SNPTES refuse maintenant cette réforme. Pourquoi ?

– Nous n’aurons peut-être pas tout de suite les financements pour accompagner cette réforme, mais il faut prendre en compte que sur la place toulousaine nous sommes les moins attractifs dû aux faibles primes attribuées aux personnels. Il y a un rattrapage à faire pour freiner les départs des personnels BIATSS vers les autres universités.

– Nous sommes dans un système complexe et il y a un manque de données pour avoir un avis bien défini.

– Il y a un réel problème sur la forme dans lequel était traité le dossier : UdA doit envoyer un signal.

– Les syndicats disent : «  vous avez des conditions de travail difficiles et on va vous demander de travailler plus pour pas grand-chose en retour. »  il n’y a pas eu de contre argument. Il y a un risque de démotivation

– 2,5 millions ce n’est pas une petite somme ?

SC : La prime la plus faible est de 40 euros par mois et il y a d’autres volets de cette réforme qui vont avoir un coût important.

Si cette réforme ne passe pas, cela sera vraiment dommageable pour les BIATSS qui ont actuellement des carrières bloquées.

Commentaires :

– La position sur l’agenda social doit être discutée avec UdA. Il est important que UdA ait une position.

– L’UPS n’applique pas toutes les réformes et les personnels seraient en déficit par rapport aux autres universités. Cela ne touche pas seulement le temps de travail. (RIFSEEP , compte épargne temps…) cela peut entrainer un mal-être général.

– Il n’y a pas que les BIATSS qui sont en souffrance. Les enseignants-chercheurs également subissent un temps de travail très lourd. Les avancées du dialogue social sont très importantes. 

Question 2 : Quel DGS pour la prochaine présidence ?

L’ancien DGS a mis en place PRISME, qui est une usine à gaz pour réformer l’université. Il y a des questions RH qui posent problème. Ne faut-il pas avoir une administration compétente pour accompagner la présidence? Quel DGS pour la prochaine présidence ?

SC : Je n’ai pas d’opinion sur le DGS actuel. Il vaut mieux faire confiance aux gens au début que d’avoir encore un changement.

Sur PRISME, le discours a été porté sur les BIATSS qui ont fait un travail phénoménal. Mais cela concerne l’administration, les enseignants-chercheurs et les étudiants. Cela aurait pu être envisagé sous forme de processus avec un travail commun pour optimiser le temps de réalisation. Par exemple, comment monter un projet de recherche ?

Commentaire au candidat:

– Cela vient appuyer la question, le DGS n’a pas eu la bonne analyse du problème.

SC : Il faut revenir dans le contexte. Le DGS était là pour réformer l’UPS en vue d’obtenir l’IDEX.

Commentaires au candidat:

– Le bilan de PRISME : la prise en compte des usagés n’est pas satisfaisante. Pour assurer certains postes clefs de l’administration, se pose la question des compétences nécessaires pour piloter les services, un manque de personnels de rang A a été souligné.

– Le travail de PRISME a soulevé beaucoup d’inquiétudes et d’angoisse chez les personnels BIATSS.

– Il existe un déséquilibre entre les différentes composantes. Il y a une limite à la discussion entre composantes, car chacun est conscient des problématiques, mais souhaite conserver son mode de fonctionnement.

Question 3 : et la recherche ?

La durée de mandat de la directrice/ directeur de laboratoire est de quelques années. Cela fonctionne grâce aux bonnes volontés de chacun. Aussi, problème du matériel entre les UMR et l’enseignement. Les étudiants travaillent sur du matériel différent.

SC : Il faut développer la porosité entre la recherche et l’enseignement, il y a des projets et des actions qui sont réalisés dans ce sens. Mais il y a une forte pression que subissent les enseignants-chercheurs et cela les pousse à se spécialiser vers la recherche ou l’enseignement. Il faut trouver un équilibre entre ces deux missions.

Il faudrait faire émerger une politique sur ce sujet, cela rejoint le temps de travail pour les BIATSS. Le temps administratif est également très lourd pour les enseignants-chercheurs.

Commentaires au candidat:

– il faudrait peut être faire un bilan de la direction de la FSI

SC : Statutairement un bilan est fait chaque année et est diffusé sur le site de la FSI.

Deux actions sont à retenir de ce bilan :

  • Division de la formation : dysfonctionnement résolu sur et apaisement de la division.
  • Présidence : apaisement des relations concernant le gel de la masse salariale et discussions pour résoudre le problème qui plombait le budget.

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