Résumé de la Commission Recherche du 15/10/2019

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Résumé de la Commission Recherche du 15/10/2019

Rédigé par Anne-Catherine Prats, avec Sylvie Roques, Véréna Poinsot et Gwénaël Rapenne (UdA)

Informations générales par le Vice-Président Recherche

Contrat de Plan Etat Région :

  • Concernant les équipements, les pôles ont été chargés de faire remonter les besoins des laboratoires en priorisant les équipements fédérateurs impliquant plusieurs laboratoires. Il a été demandé que les équipements soient dans des UMR, et ne constituent pas une structure isolée.

Le CPER a été annoncé mi-juillet, les fiches ont été disponibles le 29 septembre pour un dépôt mi-octobre. On ne peut que regretter d’avoir un délai aussi court pour prendre des décisions concernant une dépense de 200 M€ sur une durée de 6 ans.

La priorisation relève de la région et du préfet. Les demandes sont remontées dans les EPST qui ont donné leurs priorités pour leur co-financement.

Les choix UT3 sont globalement approuvés par les EPST.

Le co-financement par l’état est de 100 M€, et la région mettra 100 M€ aussi, ainsi que les collectivités locales. La région souhaite équiper en priorité les sites d’équilibre (petites villes) et affiche aussi un souci d’équilibre entre Toulouse et Montpellier.

  • Concernant l’immobilier, cela inclut la réhabilitation des locaux de la faculté de pharmacie. Se pose la question d’un regroupement géographique des facultés de médecine, pharmacie et dentaire. Cela aurait du sens par rapport au campus Bio-Santé (budget de 240 M€). Cependant, si cela se faisait, ce serait au moins sur deux ou trois CPER.

Concernant le bâtiment 2R1 de chimie, il y a deux alternatives en discussion : construire un bâtiment neuf grâce au plan Campus, ou restaurer le bâtiment pour regrouper les services administratifs centraux de l’UT3.

Date de la prochaine Commission Recherche :

Les deux CR prévues 19 novembre et le 3 décembre seront regroupées le 26 novembre, avec en début de séance une CR en commission restreinte.

Point 1 : Approbation des comptes-rendus du 3 et du 17 septembre.

Vote : approuvé (deux abstentions).

Point 2 : Présentation de la 2de Nanocar Race pour 2021 par Gwenaël Rapenne (CEMES).

Il s’agit d’une course de « voitures moléculaires » sous microscope à effet tunnel, qui aura lieu, comme la première, au Cemes. Avec un microscope à effet tunnel on peut manipuler des atomes, des molécules en forme de roues, ou encore faire tourner des moteurs avec un contrôle directionnel. Lorsque les molécules sont polarisées, on peut les faire tourner de manière synchronisée, ou bien contrôler la directionnalité et la vitesse de nanovoitures.

En 2017, 6 nanovoitures, dont une du Cemes, provenant de trois continents, ont été mises en compétition. Le Cemes, soutenu par Peugeot, avait été disqualifié, la molécule n’ayant pas été conçue pour les conditions de course décidées par les organisateurs. Le Japon avait abandonné.

Le classement final a été : 1er ex æquo Suisse et Autriche, 3ème USA, 4 ème Allemagne.

La France (représentée par le Cemes) a obtenu le prix de la molécule la plus élégante.

Ce projet peut déboucher à long terme sur des applications en électronique moléculaire mais aussi dans le domaine de la miniaturisation ultime de machines mécaniques et de leur contrôle à l’échelle du nanomètre, en particulier de leurs modes de propulsion.

En 2019, le Cemes est impliqué dans une équipe franco-japonaise. Il s’agit cette fois de faire bouger la molécule sans contact mécanique. La molécule est cette fois-ci synthétisée au Japon dans l’antenne de l’UPS à NAIST (Nara Institute of Science and Technology – laboratoire collaboratif international). La manipulation sera faite par des physiciens du Cemes.

Une demande de financement de 2 000 € est faite à l’UPS pour assurer les achats d’Hélium liquide afin de préparer l’expérience.

Vote : approuvé à l’unanimité

Point 3 : Présentation Master Mundus TCCM (Theoretical Chemistry and Computational Modelling) par Nicolas Suaud (LCPQ).

TCCM est un master Erasmus Mundus de chimie théorique avec plusieurs domaines d’applications.

Il y a un M1 spécifique à chacune des 9 universités impliquées avec une forte mutualisation des enseignements. Le M1 est identique au M1 local en chimie théorique. C’est le M2 qui présente la spécificité TCCM.

Il y a une localisation tournante avec des cours intensifs et un stage de 3 à 5 mois dans université associée d’un autre pays. Les étudiants sont invités à faire des stages à l’étranger dès le M1.

Trois thèses en cotutelle ont été obtenues, 400 000€ côté Toulouse. Trois livres ont été publiés.

Le master trouve difficilement des sponsors car il est très théorique. Il se compose de 16 étudiants. Les universités partenaires sont dans 5 pays européens et les universités associées dans beaucoup d’autres pays (Japon, USA (Louisiane), Australie…).

L’aide de la Région s’élevait jusque-là à 400 € par mois. Cette année ce sera seulement 300 €.

Les questions portent sur l’hétérogénéité de la notation selon les pays, qui nuit à la validation des acquis à l’international.

Le VP recherche rappelle qu’il faut noter les étudiants entre 0 et 20 plutôt qu’entre 6 et 12, car en France on note plus bas qu’à l’étranger. Une conseillère estime que cette discussion relève du CAc. Le VPR répond que la CR finance ce master car il s’agit d’une recherche très fondamentale qui trouve peu de financements.

Pas de vote.

Point 4: Nomination des nouveaux directeur et directeur adjoint du laboratoire LAPLACE : Olivier Eichwald (directeur) et Xavier Roboam (dir.adjoint).

LAPLACE se situe sur trois sites : l’UPS, St Aubin (ENSEEIHT) et Labège. Ces trois sites correspondent à trois défis dans le domaine du génie électrique et du plasma. Les thèmes de recherche portent sur l’étude comportementale des matériaux. Les plasmas froids ont des applications dans le domaine des écrans, des satellites, et au niveau biomédical.

LAPLACE résulte de la fusion de trois laboratoires, avec 12 groupes de recherche historiques.

La direction de l’institut comporte un directeur, un directeur adjoint et une secrétaire générale, S. Trieulet.

Il y a un CODIR, des chargés de mission, des groupes de travail et un conseil de laboratoire de 15 personnes.

Scientifiquement il y a 5 axes transverses. C’est une science qui alimente de nombreux enjeux sociétaux.

LAPLACE est impliqué dans un M2 avec le Québec : 15 étudiants chaque année. Cela marche bien ! Il y aura une journée scientifique à ce sujet les 29-30 octobre.

Le directeur de LAPLACE a démissionné au 1er octobre c’est pourquoi la direction est renouvelée dès maintenant.

Vote (fin de mandat et mandat suivant) : approuvé à l’unanimité.

Point 5 : Renouvellement du GDRI HC3A (Groupement De Recherche International).

HC3A (“Hetero-elements and Coordination Chemistry: from Concepts to Applications“) s’intéresse aux procédés innovants en chimie organométallique.

Ce GDRI regroupe en local le LCC, le SCPMIB, le LHFA, mais aucune personne du CIRIMAT alors que le domaine de la chimie des matériaux est largement présente (la question se pose de savoir pourquoi).

Il n’y a pas de demande financière pour ce projet du côté UT3.

Vote : approuvé à l’unanimité.

Point 6 : Liste des plateformes UT3

Les critères d’une plateforme (par rapport à un plateau) sont :

Vote sur les critères : approuvé à l’unanimité

Liste des plateformes : deux plateformes de la liste proposée, le centre de recherche atmosphérique de Lannemezan et la plateforme « organoïde » du CPTP, ne rentrent pas encore dans les critères (problèmes de tarification).

La représentante de l’Inserm signale que le plateau technologique du CRCT et l’IRM3T commune CerCo/Tonic ne sont pas répertoriés.

Réponse du VPR : dès qu’on aura confirmation que ces plateformes entrent dans les critères, elles seront mises dans la liste.

Le plateau technologique du CRCT n’entre pas vraiment dans les critères pour l’instant.

Il faut faire remonter les informations au groupe de travail de la DSL.

Vote pour la liste sauf les deux citées ci-dessus : approuvé à l’unanimité.

Point 7 : Campagne d’emploi 2020

Une partie de la masse salariale (400 k€) sert à appuyer la stratégie scientifique d’UT3.

Une urgence est identifiée : le secrétariat de l’école doctorale SDU2E (fin contrat 20 décembre). La FSI n’a pas mis ce poste en priorité. La DSL prendra en charge un CDD sur son enveloppe de secours. Tout le monde trouve que ce poste est utile mais personne ne le fait passer en priorité. Il faudra mener une réflexion sur le secrétariat des écoles doctorales (personnels mutualisés ? partage de compétences ?).

La discussion porte aussi sur l’affectation d’un EC à l’équipe « paléogénomique » du laboratoire AMIS. Il est jugé plus intéressant de mettre un MCF plutôt qu’un IR car cela permettra de renforcer l’enseignement sur l’ADN ancien, mais cela nécessite l’accord de la composante.

S’il y a une politique scientifique, cela peut être justifié de mettre un poste sur une équipe.

De plus, il y aura un concours pour attester de la qualité du candidat retenu. Il est à noter que ce n’est pas le laboratoire qui décide du comité de sélection.

Une conseillère remarque que Ludovic Orlando continue à signer ses articles au Danemark (Centre for GeoGenetics, Natural History Museum of Denmark, Copenhagen) car une partie de son équipe s’y trouve encore. De plus son ERC est toujours au Danemark. On n’a donc pas la garantie absolue qu’il s’installe définitivement à Toulouse. C’est dans ce cadre stratégique que le support est demandé.

Pas de vote.

Remarque finale :

L’IN2P3 s’implante à Toulouse avec la création d’une unité “Laboratoire des deux infinis – Toulouse” (L2IT). Pour l’instant, 7 personnels CNRS. Au 1er-09-2019 ce sera une FRE CNRS, puis au 1er-01-2020 une UMR CNRS-UPS. Ce laboratoire est appelé à travailler en étroite collaboration avec l’Irsamc, le GANIL à Caen, le CERN et le laboratoire sur les ondes gravitationnelles à Pise en Italie. Le futur directeur est Jan Stark, du LPSC – Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie de Grenoble. Outre les moyens RH mis par le CNRS, l’UPS souhaite mettre à disposition des locaux dans le bâtiment 3R1 (cad à côté de l’Irsamc) et 1 contrat doctoral par an pendant plusieurs années (3 – 4 ?).

Par cette implantation, Toulouse sera le deuxième site en France (et le premier en province) à regrouper l’ensemble des Instituts du CNRS.

L’ordre du jour est terminé.

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