L’insertion professionnelle : un des piliers de la LRU, par Jean-François Trouilhet

Paruda

L’insertion professionnelle : un des piliers de la LRU, par Jean-François Trouilhet

Jean-François TROUILHET, Maître de Conférences à Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP) de l’OMP, Vice-Président Délégué à l’Insertion Professionnelle

Proposer des formations reconnues demande un investissement important des équipes pédagogiques lors de l’élaboration des enseignements. Mais cela ne s’arrête pas là, notamment pour l’insertion professionnelle qui est un processus qui s’inscrit dans la durée.

Du côté de l’établissement, c’est une évidence, au travers de dispositifs dédiés tels que : le projet personnel et professionnel de l’étudiant, le portefeuille d’expériences et de compétences, le bureau d’aide à l’insertion professionnelle et bien d’autres. Ou encore par l’évaluation de l’insertion professionnelle de nos diplômés grâce à « l’observatoire de la vie étudiante » qui réalise les enquêtes. Mais aussi au travers des relations avec et entre chacun des intervenants : étudiants, équipes pédagogiques et employeurs.

Du côté de l’étudiant dès le lycée pour qu’il puisse mûrir son projet professionnel. Bien évidemment pendant son passage à l’université. Mais aussi après son premier emploi car les métiers évoluent de plus en plus rapidement et font de la formation tout au long de la vie un atout de choix pour une carrière réussie.

Du côté des employeurs pour lesquels les relations de confiance avec l’université sont essentielles. L’université permet des collaborations avec les spécialistes de chacun de ses domaines de compétence, mais donne aussi la parole aux acteurs du monde socio-économique au plus haut niveau de l’université au grâce au « comité d’orientation de l’insertion professionnelle » qui les réunit plusieurs fois par an.

Comme pour toute grande chose, c’est le résultat d’un long travail d’équipe qui porte ses fruits. Aujourd’hui, nous pouvons être fiers d’annoncer que plus de 80% de nos diplômés des filières professionnalisées trouvent un emploi en CDI en moins de trois mois. Mais déjà, un nouveau défi s’esquisse car, forts de ces résultats, nous sommes en train de diffuser ces bonnes pratiques à l’ensemble des formations de l’université et ainsi en augmenter encore l’attractivité.