AG du 9 avril 2013

Paruda

AG du 9 avril 2013

1) Informations diverses
Nicolas Renon et Jalloul Bouajila représenteront l’association à la conférence sociale organisée sur le thème de la précarité à l’université Paul Sabatier le 11 avril. Nicolas Renon en a ensuite rédigé un bref compte-rendu.

Pour le CEVU, Gwenaël Rapenne nous informe que le conseil travaille sur l’introduction de l’anglais dans l’enseignement en licence, le calendrier universitaire 2013-2014, l’organisation des TP en double-encadrements, ou encore la charte de l’étudiant salarié. L’université a obtenu trois postes supplémentaires pour l’opération des mille postes, ce qui porte le total des postes obtenus à neuf. Gwenaël Rapenne estime qu’une initiative qui marche très bien est de réunir le CEVU et le CS sur des dossiers d’intérêt commun, comme dernièrement les discussions autour des promotions des enseignants-chercheurs.

Pour le CS, Michael Toplis nous apprend l’élection d’Alexis Valentin à la vice-présidence du conseil en remplacement de Pierre Celsis qui devient animateur de la Commission Stratégique de la Recherche. Nous nous étonnons que cette élection ait été faite à mains levées… Les discussions sur l’IDEX se poursuivent dans tous les conseils (CEVU, CS, CA), des documents seront bientôt diffusés.

Pour le CA, Vaddheay Ong-Meang nous indique que les conditions de travail du conseil sont toujours mauvaises (imputation systématique des problèmes actuels de l’UPS à l’ancienne gouvernance). Vaddheay Ong-Meang rapporte les propos du vice-président du conseil d’administration qui a informé le conseil d’administration de l’université que la situation budgétaire est grave, notamment à cause de nouvelles sollicitations du ministère (apparition d’une nouvelle ligne budgétaire -contribution au redressement de la France soit 1 million et quelques d’euros ôtés du budget- mais aussi non compensation de charges, depuis la mise en place des RCE, comme le CAS pension, l’augmentation du SMIC, etc.). Selon le VP CA, le déficit de l’UPS varie de 3 à 4,9 millions d’euros et il évoque, si des solutions ne sont pas trouvées, sachant que des réunions vont être organisées dans ce sens avec certains acteurs de l’UPS, le risque pour notre université de se retrouver sous tutelle du rectorat comme cela s’est fait par ailleurs ou alors de geler des postes.

2) Projet de loi ESR
Serge Cohen souligne quelques points marquants du projet : diminution de la prime à la liste gagnant l’élection au CA, regroupement du CS et du CEVU dans un collège académique, remplacement de l’habilitation a priori des maquettes d’enseignement par une accréditation des établissements à délivrer des diplômes sur la base d’un cahier des charges, structuration de la recherche de l’enseignement supérieur autour de pôles régionaux regroupant plusieurs universités. Par ailleurs il est prévu une sévère réduction du nombre de mentions de licence et de master, ainsi que l’inscription des bacheliers techniques et professionnels par le rectorat dans les IUT. Une discussion animée suit sur le bien-fondé de cette reprise en main des flux étudiants vers les IUT. Les avis de l’assemblée sur ce projet de loi sont partagés : certains y voient une correction bienvenue des problèmes générés par la loi LRU qui préserve l’autonomie des universités. Cependant un bon nombre d’entre nous est préoccupé par les contraintes budgétaires qui pèsent sur nos universités qui ont la responsabilité de leur budget mais pas les moyens pour mener à bien leurs missions. Il semblerait que le statut des UFR ne soit pas modifié dans la dernière mouture du projet de loi. D’autres sont plus critiques, et considèrent que c’est une loi de diversion, qui nous éloigne des « vrais » problèmes. Ce n’est cependant pas l’avis général, certains considèrent que cette loi améliore la loi ESR par petites touches.

3) ESPE
Pascal Thomas fait un résumé des débats qui concernent les futures ESPE. Pour devenir professeur certifié jusqu’en 2010, il fallait obtenir un master à l’université puis passer un concours de recrutement en deux temps (novembre et juillet). Les collègues de l’IUFM travaillaient au sein de masters pilotés par les composantes des universités. Ce qui est prévu en 2013 : un recrutement en fin de master 1, les lauréats enseignent en lycée à mi-temps pendant leur master 2. Il faut noter aussi un changement de nature du concours avec une diminution de la part des épreuves sur la discipline enseignée. Dans les groupes de travail qui concernent la région Midi-Pyrénées, une question centrale est posée au sujet du rattachement de l’ESPE à l’université de Toulouse 2 ou à l’université fédérale de Toulouse. Il est aussi important de savoir si les ESPE auront des enseignants propres ou détachés des composantes des universités.
Lire aussi le document annexe.