AG du 6 novembre 2014

Paruda

AG du 6 novembre 2014

1. Point sur l’activité des conseils et commissions

Les conseils ont changé de créneau horaire assez tardivement, il a été compliqué de s’y adapter du fait de nos emplois du temps respectifs. L’absentéisme en conseil est d’ailleurs de plus en plus important.
Certains conseils ont même été annulés au dernier moment.

Conseil Académique :

A la rentrée, l’élection du nouveau VP étudiant a nécessité trois conseils. A finalement été élu le candidat de la liste indépendante « bouge ta fac » M. Robin Debray, étudiant à la faculté de pharmacie.

Une délégation de Sciences en marche a été reçue. Ils ont présenté l’opération et ont demandé le soutien de l’UPS comme l’ont déjà donné un certains nombre d’universités (Montpellier, Strasbourg, …). Notre président a refusé de le donner, arguant du fait que les revendications étaient trop centrées sur l’emploi scientifique et que lui, avec la CPU, avait une demande plus globale sur les moyens.

Un nouveau VP B a été élu en CFVU, il n’y avait qu’un seul candidat, Yves Moralès (MCF F2SMH). Le précédent étant devenu doyen de la F2SMH, il ne pouvait pas endosser les deux rôles.

La lettre de cadrage pour la mise en place de la future offre de formation a (enfin) été discutée, amendée et envoyée aux équipes pédagogiques. Il a été proposé la mise en place d’une pléthore de groupes de travail et d’ateliers (9) qui doivent réfléchir à certain nombre de points :
– Le groupe « référentiel horaire pour des UE relevant de nouvelles pratiques pédagogiques ».
– Le groupe « étude de la soutenabilité ».
– Le groupe « L1, accompagnement, suivi de l’étudiant en Licence, Directeur des Etudes ».
– Le groupe MCC et CC.
– Le groupe « Consolidation de l’UE Citoyenneté ».
– Le groupe « Consolidation de l’UE EPS ».
– Le groupe « Anglais ».
– L’atelier Compétences .
– L’atelier PEC (portefeuille d’expériences et de compétences) tout au long du cursus.
(Pas de groupe « nouveaux sigles et abréviations » prévu)

Politique de postes : personne ne veut prendre la responsabilité politique de la décision de gel partiel de la masse salariale. L’IUT devrait diminuer le nombre d’HCC ; au niveau de la FSI, des « subterfuges » ont été présentés pour éviter de retirer de la masse salariale liée aux demandes de postes.
En CA, le point correspondant à la campagne des postes qui était initialament à l’ODJ a été retiré.
Pas de décision officielle suite à la conférence budgétaire et à ses ateliers.

Autre information, le département de biologie et géosciences a envoyé un courrier à la FSI en proposant des solutions au sureffectif rencontré cette année et qui devrait se poursuivre en L1 l’année prochaine et se propager aux années d’études suivantes. Le département propose de limiter la capacité d’accueil à 1008 etudiants inscrits (ce qui ne peut se faire que par tirage au sort puisque toute selection est interdite à l’entrée à l’Université) ou en imposant des pré-requis à la licence.
En parallèle, on apprend qu’une motion syndicale est en préparation à la FSI pour réclamer plus de moyens, comme si cela était envisageable dans le contexte actuel où 20% de la dernière tranche trimestrielle n’a pas été virée par le ministère (ce qui correspond à 6.25% du budget annuel). Cette demande semble totalement décorrélée des problèmes vécus sur le terrain par les personnels du département de biologie et géosciences. GR propose de faire connaître aux personnels du département le texte de cette motion. Serge Cohen propose de voter contre cette motion syndicale au prochain conseil de la FSI (12/11/14) au nom d’UDA, ce qui semble avoir l’approbation de l’assemblée.
Concernant la mise en place du tirage au sort en STAPS, VOM rappelle qu’il y a beaucoup d’évaporation et que cela ne règle donc pas le problème de fond.

AM propose d’autres solutions : adaptation de la maquette au potentiel enseignant ce qui conduirait à diminuer le nombre d’heures en L1. C’est d’ailleurs ce qui a été mis en place en urgence à la rentrée puisque les TP de L1 ont été annulés. D’autre part, on peut aussi envisager un portail unique afin de faire reposer l’effort sur l’ensemble du L1. Cette option a aussi un intérêt pédagogique puisque la pluridisciplinarité en serait renforcée. On peut aussi imaginer que les étudiants s’orienteraient mieux en ayant une connaissance large des possibilités offertes par l’UPS. Arrivant du lycée, ils ont souvent une vue idéalisée de la biologie sans réel idée des débouchés possibles. GR s’étonne que ce débat n’ait pas (aussi) lieu en CFVU.

2. Réflexions sur le sondage, la politique budgétaire de l’UPS et la position d’UDA

La liste des propositions est la suivante : (le taux d’approbation est présenté en % des votes exprimés arrondi aux 5% les plus proches)

1 – Diminuer les maquettes d’enseignement pour ajuster l’offre de formation au potentiel enseignant : 85%
2 – Faciliter le recrutement de PRAG dans les disciplines pour lesquelles le potentiel enseignant est très insuffisant par rapport aux maquettes : 80%
3 – Ne payer les HCC qu’au delà de 385 h d’enseignement (cf 1607 h de travail légales) : 80%
4 – Mettre en place des capacités d’accueil, en lien avec le Rectorat et le site Admission Post-Bac, pour certaines formations : 90%
5 – Dans le cas du gel de postes, équilibrer entre différentes catégories de personnels : 80%
6 – Réintroduire progressivement une cotisation des contractuels pour l’ARE : 70%
7 – Envisager l’augmentation des droits d’inscription pour les étudiants hors communauté européenne : 80%
8 – Entreprendre une réflexion globale sur les primes, y compris les primes des personnels techniques et administratifs : 80%
9 – Rétablir progressivement un temps de travail de 1607 h annuelles statutaires pour les BIATSS, en contrepartie d’une meilleure gestion de carrière : 95%

La proposition d’un retour progressif aux 1607 heures légales a été plébiscitée, même les BIATSS UdA n’y sont pas opposés s’il s’accompagne réellement d’une meilleure gestion de carrière. On retrouve aussi cette notion dans la proposition 3 qui concerne les enseignants-chercheurs.

Enfin, on retrouve un soutien important aux propositions discutées plus haut pour traiter le problème de surreffectif en L1 : Réduction de maquette et limitation des capacités d’accueil.