Secrétaire de séance : Anne-Catherine Prats, avec l’aide de E. Cam, E. Danchin, M. Gardes, V. Ong-Meang, S. Roques, V. Serin
Présents : M. Gardes, A. Antibi, JF Arnal, G. de Berranger, K. Bystricky, E. Cam, S. Cohen, F. Couderc, E. Danchin, F. Dumas, M. Haenlin, O. Kondouzova, P. Laborde, Ch Lutz, R. Lyoubi, V. Ong-Meang, E. Paul, R. Poupot, A.-C. Prats, L. Presmanes, G. Rapenne, N. Renon, M. Reversat, S. Roques, V. Serin, M. Sibilla, P. Thomas, M. Toplis
Excusés : A. Amoros, B. Girard, F. Charru, N. Davezac, I. Dixon, C. Gimenez, D. Longin, JD Marty, A. Milon, V. Paillard, V. Poinsot, JP Souchard, P. Tailhades, A Walters
– Le compte rendu de l’AG du 2 décembre 2016 est approuvé.
– Un tour de table est organisé afin que chacun se présente et notamment Gilles de Berranger, nouvellement élu à la direction du SCAS. On note la présence de 4 anciens présidents d’UdA à cette AG. Serge Cohen est aussi félicité pour son élection à la direction de la FSI.
– Notre Présidente MG nous rappelle son projet de créer des commissions internes à UdA sur différents thèmes liés à la vie de l’Université: la formation, la recherche et la gouvernance. L’association doit constituer une force de proposition et ne pas se contenter de rédiger des programmes dans l’urgence lorsqu’il y a des élections.
MG rappelle qu’UdA n’est pas un syndicat et que chacun est libre de son opinion mais il lui paraît important que l’association dégage des principes auxquels adhérent les membres de l’association et portés par les élus. Elle souligne aussi qu’il est important que les élus d’UdA dans les différentes instances de l’UPS (CA, CR, CFVU) rédigent des comptes-rendus car ceux de l’université mettent des mois à être publiés sur le site de l’UPS. L’objet des commissions d’UdA serait d’aider les élus dans leur réflexion et dans les positions à prendre lors de votes. La démarche d’organisation de ces commissions, initiée en octobre 2016 (cf AG UdA du 20 octobre 2016), a été arrêtée suite aux changements survenus à l’Université. Le projet de fusion de l’UPS et de l’UT2J, maintenant voté par le CA de l’UPS, nécessite d’amorcer une nouvelle réflexion.
Quelques propositions apparaissent autour de la formation, et de la qualité de l’enseignement, ainsi que de la recherche et la démarche qualité.
AA est favorable à la création des commissions internes et à l’organisation de cycles de conférences-débats ouverts à tous. Reste à définir les thèmes.
– La discussion s’oriente sur le projet de fusion des Universités pour former l’Université de Toulouse et sur le fait que le personnel n’a pas été consulté et se sent peu concerné par celui-ci. SR nous informe que les décisions sont prises par le Conseil des Membres, que les groupes de travail Formation ou Recherche, dont elle-même fait partie, ont travaillé sur ce projet. Le groupe Recherche s’est auto-dissous en septembre car il n’avait aucune feuille de route et que ses recommandations n’étaient pas prises en considération ; le conseil des Membres a demandé, en novembre, qu’il se reconstitue. Le Conseil des Membres est pressé d’obtenir l’autorisation de redéposer un projet IDEX. SR rappelle aussi que le CNRS se désengagera de la COMUE si l’IDEX n’est pas reconquis. KB fait remarquer qu’il y a une forte pression en faveur d’une fusion irréversible.
– Différentes personnes interviennent sur ce sujet avec, d’une part, des critiques concernant le fait que ce projet est une coquille vide, qu’il faut plutôt se préoccuper du quotidien, mais aussi des interventions en faveur de ce projet avec l’idée qu’UdA se positionne avec des propositions pour la construction de l’Université de Toulouse. Il faut se mettre à réfléchir, dès à présent, sur ce que pourrait être l’Université de Toulouse sans UT3 (c a d, après la fusion).
– Le manque d’ambition du projet actuel de fusion est souligné. Il est mentionné par ED qu’il ne faut pas stigmatiser UT1 qui ne veut pas fusionner ; en effet, au départ, UT1 avait fait des propositions pour la reconquête de l’IDEX. Elles ont été directement rejetées sans être vraiment étudiées par le Conseil des membres et sans proposition de compromis. Ils se sont donc retirés du projet. ED ajoute que plus généralement UT1 constitue un partenaire incontournable à plus d’un titre et que, comme il l’a déjà fait valoir lors de la visite d’Alain Fuchs suite à l’échec de l’IDEX, un projet qui n’incluerait pas UT1, a peu de chance d’être convaincant. Voir l’ajout mis en bas de page.
– EC souligne que, de plus, son expérience est qu’il est tout à fait possible de travailler avec UT1 et les économistes, pour preuve le M2 Economie et Ecologie (deux disciplines que l’on pourrait pourtant croire comme antinomiques) co-accrédité par UT1 et UT3. Elle insiste sur le fait de voir qu’UT1 proposait des services d’accompagnement dignes d’une Université internationale (appui administratif actif à l’organisation, promotion des formations, accompagnement direct par le directeur des études, etc) Ils ont un savoir faire dont nous ferions bien de nous inspirer au lieu de les stigmatiser.
– Aux critiques sur la limitation de la fusion à UT2-UT3 il est répondu qu’elle n’est que le début d’un projet plus grand de constitution de l’Université de Toulouse, un point de nucléation, que les autres partenaires appartiennent quand même au projet puisqu’il y a plusieurs cercles autour de ce noyau dur. Si cela marche, cela motivera peut-être les autres à fusionner aussi, et de toute façon, cela permettra d’obtenir le label “Université de Toulouse” qui est important pour la visibilité internationale.
– La crainte qu’UdA ne soit affaiblie par cette fusion est mise en avant. Cependant, cela pourrait au contraire renforcer UdA en élargissant son champ d’action aux collègues d’UT2J. Le cycle de conférences proposé pourrait être fait en concertation avec eux. Il faut donc contacter des collègues d’UT2J. Est-ce qu’il y existe à UT2J une ou plusieurs associations dont les objectifs correspondent à ceux d’UdA ? La présidente va contacter les collègues d’UT2J avec qui, par le passé, nous avions échangé (sous la présidence d’EP à UdA).
– Le projet de fusion est comparé à la fusion de la FSI: la conclusion est qu’il faut réfléchir en amont à l’organisation pratique, pour éviter que cela ne serve qu’à créer une nouvelle couche administrative.
– Nous finissons sur une remarque très positive: il faudrait faire l’inventaire des avantages de la fusion pour les étudiants. VS souligne que cela permettrait de créer des passerelles entre les universités, par exemple ajouter des modules de langue, de management, de droit, d’urbanisme aux cursus scientifiques. Les étudiants pourraient changer plus facilement d’orientation s’ils s’aperçoivent qu’ils n’ont pas fait le bon choix, si tout se passe au sein du même établissement. A réfléchir.
– Compte tenu de l’heure tardive (19h), le point Actualités des conseils n’est pas traité mais de nouveaux CR ont été déposés sur le site d’Ud’A, incluant celui de la Commission Recherche du 6 décembre.
– Notre Présidente conclut l’AG en retenant les deux points suivants:
1) Le principe de la création des commissions est retenu, il va maintenant falloir les organiser.
2) UdA a pour objectif d’être une force de proposition dans la construction de l’Université de Toulouse.
Note – Compte tenu qu’une discussion au sein d’une association est un lieu pour parler franc, ED ajoute une métaphore pour expliquer son point de vue sur le projet actuel de reconquête de l’IDEX : si on faisait le parallèle avec le monde du foot, en quoi est-ce que l’association UT3 avec UT2 rendrait une ambition internationale plus crédible alors qu’il y a à côté des partenaires plus évidents et de standard international (UT1, INSA, INP). Nous pourrions apprendre beaucoup d’eux et là on montrerait que quelque chose se passe à Toulouse. De même dire qu’UT3 plus UT2 vont faire un noyau attractif envers les clubs locaux de division 1 et au-dessus relève plus du fantasme que de la réalité. Mais pour s’associer il faut savoir faire des compromis, ce qui ne fut même pas discuté.