Résumé de la Commission Recherche du 19 septembre 2017

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Résumé de la Commission Recherche du 19 septembre 2017

rédigé par Anne-Catherine Prats et les élu(e)s UdA

Questions diverses
Présentation des actualités par Alexis Valentin :
Un projet d’IHU va être déposé le 12 octobre axé sur le vieillissement « Healthy Aging and Rejuvenation ». Dirigé par Bruno Vellas et Louis Casteilla, il s’appuie sur le Centre de gérontologie de Toulouse qui est labellisé OMS et inclut des équipes de trois Centres de recherche Inserm I2MC qui seront à terme regroupées sur le site de Langlade.
Cela aura un effet transformant sur le site du fait du déplacement d’équipes.
Le projet a été présenté à l’Inserm le 14 septembre. Il est soutenu par la Région.
La CR demande que le projet soit présenté à l’Université avant dépôt pour avoir le soutien de l’UPS. Un conseil académique exceptionnel est prévu le 10 octobre à cet effet.

Point 1 : Approbation du compte-rendu de la CR du 4 juillet
Commentaire sur la non-féminisation du terme de « praticien hospitalier ». Adoption du terme « Praticienne Hospitalière ».
Vote : Adopté

Point 2 : Reconquête de l’IDEX : signature unique des publications
Un accord a été conclu entre les quatre établissements (UT2J, UPS, INP, INSA) du projet d’UT pour avoir une signature unique des publications qui mentionne l’Université de Toulouse. Il faudra utiliser l’adresse suivante :
Nom du labo et/ou sigle, Université de Toulouse, liste EPST ou EPIC ou autre, ville, France
On ne mentionne plus UPS, ni UT2J, INSA et INP.
Les autres Etablissements ou EPST seront mentionnés séparés par des virgules, juste après Université de Toulouse. Le CHU pourra continuer d’être mentionné dans cette liste.
Une remarque est faite quant au risque de dilution par rapport au classement de Shanghai car l’UPS est l’établissement qui a le meilleur classement.
Autre remarque : UT1 va apparaître comme une spécificité alors que UPS n’apparaîtra plus. Sera-t-on désavantagé ?
Réponse d’AV : On peut voir les choses autrement : toutes les publications d’UT1 feront apparaître l’Université de Toulouse alors qu’ils ne font pas partie de l’établissement « des quatre » et donc l’UT va bénéficier des publications de tous les autres établissements qui utiliseront ce terme dans leur signature.
Cela sera voté en CA dans quelques jours donc on peut déjà diffuser l’info dans les laboratoires.
Il faut noter qu’actuellement 1000 signatures différentes mentionnent l’université !!!
En 2015 seulement 50% des publications avaient la signature correcte.
Vote : OUI unanimité

Extrait du compte rendu officiel : signature_unique.jpg

Point 3 : Présentation de plateformes de recherche
Dans le but d’aider les Conseillers Recherche à décider de l’attribution du budget, les plateformes financées par l’UPS ont fait l’objet d’une présentation (scientifique et financière) par leur responsable. Il s’agit de :
L’Infrastructure Protéomique de Toulouse IPBS, Genotoul.
La plateforme PICT Plateforme intégrée de criblage de Toulouse, IPBS, Genotoul.
La plateforme thérapie cellulaire de l’I2MC.
La plateforme d’imagerie FR-AIB de l’INRA
La plateforme OPSN (Observatoire des Pratiques Socio-Numériques) du LERASS

Point 4 : Allocation des moyens 2018 : Réflexion sur les structures fédératives et plateformes de recherche
Les structures fédératives avaient déjà été présentées à la Commission du 12 septembre. Ici, seulement cinq plateformes viennent d’être présentées. La question posée est de savoir pourquoi financerait-t-on ces plateformes par rapport à d’autres ?
Ce sont celles qui avaient répondu à un appel d’offres du temps de l’équipe G. Fourtanier (VP CS Alain Milon).
Discussion : L’UPS apporte une aide non négligeable.
Il faut s’assurer que ces plateformes amènent une plus-value par rapport aux laboratoires.

Point 5 : Orientation budgétaire.
Outre le fait d’une baisse de 12% de la dotation SYMPA, l’UPS est confrontée au problème des 2,3 M€ d’ARE (paiement direct des Allocations Retour à l’Emploi) générés par les contrats, dont environ 1M€ proviennent des CDD sur les contrats de recherche et les doctorants, et sont donc imputés au budget de la Recherche. Cette imputation n’était pas faite à la CR auparavant, ce qui explique cette baisse brutale.
Un problème identifié est que certains doctorants n’ayant pas soutenu au bout de 3 ans ne cherchent pas d’emploi avant la fin de leur thèse et s’inscrivent systématiquement à Pôle Emploi pour une période de 6-12 mois avant de se lancer dans une recherche d’emploi effective. Cela coûte très cher à l’UPS et engendrera une baisse de 1 073 000 € sur la dotation de la CR.
Il est question de repasser au système des ASSEDIC qui coûterait moins cher à terme, mais le changement de système coûterait cher au départ (environ 7 M€) donc ce changement est difficile à réaliser.
Autre problème : l’ANR semble avoir des difficultés à verser le préciput (faiblesse financière de l’ANR établie par la Cour des Comptes). Les services anticipent une baisse de 30% par rapport au préciput 2017 alors qu’on s’attendait à une augmentation, à voir dans les prochaines semaines si cette baisse se confirme.
Si l’on tient compte des incompressibles (engagements contractuels, etc.) le budget à répartir devrait donc diminuer de 17% en 2018 par rapport à 2017. Cependant le budget n’est pas encore voté au CA.
Il est demandé de faire passer le message au CA que la recherche coûte de plus en plus cher et qu’il faut arrêter de baisser les crédits. Les Conseillers Recherche ont la possibilité de voter contre ce budget mais il faut savoir que le volant d’action de la Commission recherche se limite à la ventilation de l’enveloppe budgétaire sur laquelle elle n’a aucun pouvoir de décision car celle-ci est votée par le CA.
La question posée est de savoir si on va cesser de financer certaines lignes budgétaires comme les plateformes, les fédérations, les CRCT, les ATUPS ou les manifestations scientifiques, etc. (d’où la demande aux plateformes et fédérations de présenter leurs projets).
En tous les cas il y aura une baisse sélective. Cependant même si certaines lignes disparaissent ou diminuent cela ne suffira pas. En l’état actuel une baisse des dotations aux laboratoires, qui représentent la majorité du budget, est inévitable.
Question : où peut-on trouver des fonds ?
Il est demandé si les royalties des brevets nous rapportent quelque chose ? Non, le portefeuille de brevet n’est pas rentable à l’UPS.
Faut-il arrêter de gérer des contrats (et les faire gérer par les autres tutelles des labos) ? Cela ferait des économies mais cela affecterait l’image de l’université. Cela ne semble pas envisageable.
Tous ces problèmes budgétaires ajoutés aux problèmes rencontrés par les enseignants-chercheurs pour l’organisation de leurs enseignements créent une démotivation importante.
Un conseiller nous fait part de son ras-le-bol, il est désespéré par la situation des enseignants-chercheurs aussi bien pour l’enseignement que pour la recherche.
Plusieurs conseillers font des remarques générales. En particulier pourquoi amputer le budget recherche des ARE des CDD recherche et doctorants, alors que c’est bien parce que l’UPS mène une politique de recherche active que cela y attire des étudiants (dont Master). Donc le budget Formation pourrait aussi participer à l’effort.
Le but sur ce point n’était pas de statuer mais de mener une première réflexion. Une prochaine Commission Recherche fera trois ou quatre propositions de répartition du budget et ce point sera rediscuté ultérieurement.

La séance se termine dans une atmosphère très déprimée.