Résumé de la Commission Recherche du 23 janvier 2018

Paruda

Résumé de la Commission Recherche du 23 janvier 2018

Rédigé par Anne-Catherine Prats, Véréna Poinsot et les élu(e)s UdA

Informations générales

Le jury IDEX se déplacera le 19 février à Toulouse. Ensuite il y a aura une présentation du projet à Paris. Bonne nouvelle : le président par intérim du CNRS montera avec la délégation, indiquant un appui clair du CNRS. Remarque : le CNRS est doté d’un nouveau président-directeur général depuis le 24 janvier 2018.
Il y a aura la présence de 15 élus des commissions de l’UPS à cette visite du jury IDEX (5 élus de la CR, 5 de la CFVU, 5 du CA). Le choix de ces représentants se fera sur la base du volontariat, tout en veillant à la parité.

Concernant les abonnements aux revues scientifiques, NHK a coupé ses abonnements à Elsevier (mais Elsevier continue à servir les Allemands).
Couperin : négociations en cours mais on pourrait se trouver dans la même situation.
Cet éditeur essaie d’agir au plus haut des gouvernements pour faire valoir ses exigences.
Notre négociation : l’Etat paierait (sur nos dotations) les droits à publier (APC) et on aurait accès gratuitement aux archives. Cela coûterait environ 45M€.

1/ NeOCampus, présentation et bilan
Présentation par Marie-Pierre Gleizes, chargée de mission depuis octobre 2016.
NeOCampus est une opération scientifique comprenant des projets de recherche interdisciplinaires ayant pour objectif d’améliorer le campus, d’en faire un campus intelligent, connecté et durable. Opération à grande échelle : on sort des laboratoires pour travailler directement avec les usagers, pour montrer aux étudiants ce que l’on fait dans les labos.
Ce terrain peut être ouvert aux entreprises. Il y a un objectif de formation mais le travail n’a pas encore été initié.

NeOCampus comprend
– 11 laboratoires de l’UPS + un labo UT2J (CLEE).
Il y a des réunions hebdomadaires. Le LAAS et l’IRIT sont les plus impliqués.
Il n’y a pas de structure juridique. Si on veut travailler avec Neocampus il suffit de se manifester.

– 4 post-doc financés sur projets et 29 thèses dont 23 en cours. Stages M1/M2 financés par l’UPS ou par d’autres sources.
– 9 projets en cours (ANR, Région). De nombreux projets soumis à la Région.
– 45 contacts avec des industriels. De nombreuses collaborations.

Les étudiants de master proviennent de différents parcours (informatique, biologie) et les étudiants en thèse de différentes ED. Cela dépend du laboratoire qui collabore.

2/ Approbation des comptes-rendus de la CR

CR du 23 novembre 2017 : approuvé à l’unanimité
Commission commune avec CFVU 5 décembre : approuvé à l’unanimité
Il est demandé au VP Recherche que le diaporama du 5 décembre soit fourni comme décidé en séance. On nous promet qu’il sera mis en ligne sur internet.

3/ Remplacement de membres de la cellule opérationnelle

Collège C : Départ de Nicolas Naudé qui a soutenu son HdR et change de collège. Pas de candidature pour le remplacer

Collège usagers (étudiants) : on observe un absentéisme important : une seule des quatre représentants est présente (doctorante en informatique 3ème année à l’IRIT équipe Sierra). Elle est étrangère (Inde). Ne se représente pas car elle est en 3ème année.

4/ Renouvellement des représentants de la commission recherche au sein des groupes d’avancement

Les nouveaux groupes qui vont expertiser les dossiers d’avancement de grade des enseignants-chercheurs sont en cours de constitution. Il faut des représentants de la CR mais il n’y a pas forcément besoin que ce soient des membres de la CR.
On ne propose pas que les anciens membres parce qu’il faut un renouvellement.
Pour chacun des groupes il faudrait proposer 3 rangs A et 1 B idéalement (ou sinon au moins deux rangs A), en équilibrant les disciplines.

Les candidats qui se proposent sont les suivants :
Isabelle Martinez groupe A rang A
Bruno Watier groupe A en rang B

Jean-Pierre Jessel groupe B rang A

Véréna Poinsot groupe C rang A
Vincent Regard groupe C rang B

Karine Groenen-Serrano groupe D rang A

Anne-Catherine Prats et Bettina Couderc groupe E rang A
Bénédicte Buffin Meyer groupe E rang B

Alexis Valentin (AV) proposera une liste complétée d’ici quelques jours.

Point 5 : Nomination de l’équipe de direction de la FR AIB (Agrobiosciences, Interactions et Biodiversité)

Présentation par Christophe Roux, directeur. Les directeurs-adjoints sont Julie Cullimore (DR INRA) et Jérôme Chave (DR CNRS, responsable d’un LABEX).
L’objectif est de former une équipe de direction en adéquation avec la structuration de la FR AIB qui comprend 6 laboratoires dont la majorité se situe dans le domaine de la microbiologie, avec également deux laboratoires dans le domaine de l’environnement. Une des forces de la FR AIB est l’interaction plante-microorganismes.
Cela fait une masse critique de 285 permanents (61 chercheurs, 65 enseignants-chercheurs), en tout, plus de 400 personnes.

Pourquoi un triumvirat ? Il y a 7 tutelles avec différentes optiques. Il faut représenter ces sensibilités différentes. Il y a un besoin de fédérer et de renforcer les liens.
9 personnels AI, IE ou IR sont affectés à la FR AIB, et il y a 8 personnels mutualisés (3,2 ETP).
La responsable administrative et financière (présente) est Sophie Guilhem.

Les missions de la FR sont :
– La coordination et l’animation scientifique. 8% du budget des labos est mutualisé.
– Les ressources technologiques : 8 plateaux ou plateformes.

La visibilité se fait par le site web.

L’enjeu immédiat est le contrat 2016-2020.
La mise en commun en termes d’infrastructure comporte le groupe froid et les salles de culture. La construction du bâtiment qui est prévu dans le plan Campus est pour l’instant bloquée.
La mutualisation des ressources se fait au niveau des cultures végétales.

Pour le contrat 2021, les tutelles demandent un effort supplémentaire au niveau de la mutualisation.
Les contours de la future FR AIB pourraient changer : L’INRA va-t-il être cotutelle?
Il y a des divergences de positions des tutelles : l’INSB souhaite avoir une structure uniquement orientée sur les plantes alors que l’INRA voit les choses différemment et souhaite conserver l’écologie même si les synergies sont difficiles à établir.

Il y a une grosse communauté toulousaine au niveau de l’écologie. Actuellement il existe le réseau DIPEE.
La direction de la FR AIB n’est pas favorable à un regroupement de toute l’écologie toulousaine.

Vote sur la nomination de l’équipe de direction : approuvé à l’unanimité

6/ Nomination de l’équipe de direction du CRCA (Centre de Recherche sur la Cognition Animale)

Il s’agit d’une direction tournante à mi-mandat: Claire Rampon, directrice, et Martin Giurfa, directeur adjoint du CRCA
Le CRCA est une UMR CNRS neurosciences cognitives. Un laboratoire jeune orienté sur la plasticité du comportement des abeilles en fonction de l’environnement.
L’approche est multi-échelle : gènes et molécules, système nerveux, individu ou groupe d’individus.

Le CRCA a intégré le CBI depuis 2016. (5 Centres). Il comprend 5 équipes (nouvelle équipe « Minding » Pascale Belenguer : Approche moléculaire).

Personnel : 77 membres. Ils déplorent la perte d’un ITA qui s’occupait de l’atelier technique.
L’HCERES a classé le CRCA « outstanding laboratory ».
Alfonso Perez-Escudero, biophysicien recruté en 2017, a été lauréat de l’appel d’offre Momentum. Un financement ERC a été obtenu par Antoine Wystrach.

Dans le cadre du CBI sera lancé un plateau technique d’étude du comportement de la souris.

Le CRCA est impliqué dans le projet « ApiCampus » (ruches connectées).

Concernant la direction tournante à mi-mandat, il s’agit d’un accord conclu avant l’évaluation. Le CNRS aurait souhaité que Claire Rampon prenne la direction dès le début car Martin Giurfa avait déjà fait trois mandats. Elle a refusé car l’accord avait été voté au laboratoire. Le CNRS a cédé.
Vote sur la nomination de la directrice et du directeur adjoint : approuvé à l’unanimité

7/ Présentation des conditions générales de vente de l’UT3

Problématique : Depuis 2013 il faut un contrat de prestation de service dès le 1er euro.
En 2016 les conditions générales de ventes (CGV) ont été validées par le CA.

En 2018, il y a une évolution des CGV (produits et prestations).
Une procédure simplifiée (avec devis) avait été mise en place. Il y a un formulaire pour le contrat à soumettre au Pôle partenariat et valorisation.
Il s’agit d’une application des textes de loi de 2013.
Il faut remarquer que les montants sont souvent sous-estimés par les labos car ils ne prennent pas en compte le coût environnement et le coût en chercheurs permanents. Le devis signé par l’université sera envoyé à l’entreprise.

AV demande que le directeur de labo puisse avoir la délégation de signature.

Le vote est différé car les conseillers n’ont pas eu le document avant la réunion. On fera un vote électronique.

8/ Bilan de la commission HDR par Arnaud Le Padellec

Dernière présentation en juillet 2017. Il y a eu 6-7 commissions depuis là.

Rien à signaler pour les trois premières commissions. Autorisations accordées.
17 novembre 2017 : un dossier n’est pas validé : demande de reprendre le mémoire afin d’écrire un projet de recherche. Dossier validé en décembre.
Il y a eu un projet hors école doctorale (déposé directement auprès de la Commission validé en janvier 2018).
38 dossiers répartis entre les différentes ED depuis septembre

9/ Discussion sur la procédure HDR à UT3

Geneviève Soucail, directrice de l’ED SDU2E, propose une procédure simplifiée pour l’HDR.
Elle a comparé les procédures au niveau national.
Actuellement à l’UPS les dossiers sont visés par les ED puis sont envoyés à la Commission HDR.
La proposition est :
1/ que les dossiers HDR soient soumis directement à la Commission sans passer par l’ED
2/ que les propositions de rapporteurs ne passent pas les ED (comme dans beaucoup d’ autres universités). Il y aurait 4-6 propositions de rapporteurs et la Commission HDR sélectionnerait. Cette proposition s’appuie notamment sur le fait qu’à l’INP, les trois rapporteurs sont proposés directement par le candidat sans passer par l’ED.
3/ Pour la composition du jury, actuellement on impose la présence d’un professeur de l’UPS. Il est proposé que les personnels assimilés, membres d’UMR, puissent avoir cette fonction.
4/ Quant au contenu du dossier, la proposition est de s’aligner sur Paris VI et Paris VII avec une liberté sur le volume du dossier qui doit contenir un bilan et un projet de recherche.

Question : Comment fonctionnent les autres partenaires de l’UT ?
Le fonctionnement à UT2J est similaire au fonctionnement actuel de l’UPS.
AV souligne qu’il est important que ce ne soit pas les candidats qui décident des rapporteurs. En désigner un indépendamment du candidat permet d’éviter des dérives (ex : projet sans ambition).
Remarque : Pour la FSI, l’HDR est un indicateur. Le problème est que les bases de données de l’Université sont fausses. C’est dommage pour quelque chose d’important. L’Université devrait être fiable. Il faut relier les services RH et scolarité.
AV répond que SIAM devrait permettre de résoudre cela à l’avenir.

Question : est-ce que l’UPS est bien placée au niveau régional ?
AV répond qu’une enquête est en cours pour les détails mais que l’UPS est le principal générateur d’HDR.

Des remarques de la CR sont faites quant à la proposition :
1/ le fait que le dossier passe par l’ED garantit que les co-encadrements signalés soient avérés. De plus cela informe l’ED qu’il y aura un encadrant supplémentaire et cela augmente le nombre de CDU.
2/ La validation de l’ED pour les rapporteurs est importante : elle en choisit deux parmi les trois proposés. Puis la commission choisit un troisième rapporteur (non poposé par le candidat). C’est une garantie d’indépendance.
3/ Dossier à soumettre directement à la Commission ou à l’ED ? C’est le rapporteur qui peut décider si le dossier est trop léger.
4/ D’accord pour le fait d’accepter les professeurs assimilés.

A noter que les membres de la Commission HDR ne sont pas d’accord avec les propositions de Geneviève Soucail.

AV propose que pour les premiers points cela ne change pas, mais qu’on ouvre la présidence de jury aux assimilés (DR CNRS, Inserm ou IRD). Pour les assimilés, le prof assimilé (membre du jury représentant l’UPS) doit cependant être dans une UMR.

Vote : approuvé à l’unanimité pour les trois premiers points

10/ Validation du règlement intérieur du LGCO (Laboratoire Gouvernance et Contrôle Organisationnel)
Règlement présenté par Isabelle Martinez.
Voté unanimement par le conseil de labo.

Vote : approuvé