Rédigé par Anne-Catherine Prats et les élu(e) UdA
Question discutée hors ordre du jour : l’enquête Elsevier
Présentation par Bénédicte Buffin-Meyer du problème des abonnements aux revues scientifiques qui coûtent cher alors que les éditeurs font aussi payer les scientifiques pour publier.
Quelle action peut-on mener notamment vis-à-vis des revues éditées par Elsevier.
Proposition : supprimer tout abonnement à Freedom Collection (Bouquet d’abonnements Elsevier).
L’objectif est de réduire la dépense en abonnements et de publier en open access.
Il est aussi question de quitter la Licence Nationale (qui concerne tous les organismes) pour retrouver une marge de décision sur les abonnements Elsevier.
Commentaires : le prix d’un article Elsevier est moindre que celui des autres éditeurs. Pour un petit établissement, quitter la licence est risqué. La négociation devrait se faire au niveau ministériel.
En Suisse la stratégie est de tout publier en open access mais cela coûte plus cher. Une solution serait de revoir la manière d’évaluer les chercheurs (actuellement par l’impact factor) et de développer des systèmes nationaux d’archives ouvertes.
L’Inserm est prêt à accepter une coupure d’accès pour pouvoir négocier.
Cela signifierait n’envoyer aucun article à des journaux Elsevier.
La coupure serait-elle temporaire ? Combien de temps ? Probablement le temps de la négociation.
Plusieurs conseillers mentionnent qu’il faut avoir un moyen de pression pour faire plier les éditeurs. Il faudrait aller vers le boycott. Il faudrait une action concertée au niveau national. Ne plus reviewer les articles, que les éditeurs démissionnent, etc.
Une remarque est faite sur HAL : en maths ils sont obligés de déposer car à l’HCERES c’est la liste sur HAL qui est utilisée.
Autre remarque : un tel boycott a déjà été fait et on avait obtenu une baisse des prix des abonnements Elsevier.
La CR fait un vote informel sur la coupure d’accès « défendable voire revendicable compte tenu des enjeux ».
APPROUVE A L’UNANIMITE
Informations générales :
L’IDEX est définitivement refusé. Le travail d’intégration a été jugé non suffisant. Le manque d’adhésion de la communauté a aussi pesé sur la décision. La question est posée de savoir si c’est dû à l’absence d’UT1 où aux manifestations d’UT2. Il y aussi eu un manque d’engagement de l’INSA en terme de gouvernance.
Y a-t-il un plan B ? Les équipes présidentielles doivent elles démissionner ? Comment se manifester ? Pour l’instant chacun est un peu abattu.
Heureusement UT3 est plutôt bien classé scientifiquement.
Une des conséquences de cet échec est qu’on ne pourra pas candidater sur un certain nombre d’appels d’offres.
Question : que va-t-il se passer maintenant? Redressement financier ? Y aura-t-il des postes l’an prochain ?
AV affirme qu’on pourra recommencer à ouvrir des postes. Chaque composante regardera en fonction de sa masse salariale. Ce n’est pas vraiment un dégel mais il y aura une campagne. On ne remplacera pas forcément chaque départ.
Notre ministre Mme Vidal s’est engagée à soutenir le site mais pourtant on n’a pas eu l’IDEX. Est-ce qu’il y aura un autre soutien ?
Qu’en est-il de la fusion avec UT2J ? Il faut que les différentes groupes (Avancer ensemble, UdA, Agir) en discutent. Un rapprochement avec UT2J serait profitable mais il faut attendre un peu vu que tout a été bloqué. Se pose le problème des diplômes qui pourraient être donnés au rabais.
Une remarque est faite : si on n’a plus la pression de l’IDEX on peut peut-être avancer vers un projet de rapprochement même avec UT1.
Autre sujet :
Le Cesbio : en raison d’un personnel Inra impliqué dans un gros projet européen au Cesbio, I’Inra propose de labelliser ce laboratoire en tant qu’unité sous contrat. Les tutelles actuelles du Cesbio sont l’UPS, le CNRS, le CNES et l’IRD.
AV demande notre avis pour savoir si on est OK que le Cesbio passe sous contrat avec l’Inra.
Approuvé à l’unanimité.
AV sera absent du 27 mars au 9 avril. La CR du 10 avril est annulée (et la CO aussi).
1/ Approbation du compte-rendu de la CR du 23/01/18
10 POUR, 14 abstentions (les abstentions s’expliquent par le fait que le CR n’avait pas été envoyé avant la séance).
2/ Dotation des structures fédératives de recherche
Le groupe de travail s’est réuni le 13 mars. La baisse de dotation est de 14%.
Certaines fédérations ont des recommandations de rapprochement pour le prochain quinquennal. A terme, ce qui n’est pas une vraie plateforme (ouverture vers l’extérieur) disparaîtra.
Pôle BABS
– Le CBI : correspond à 5 laboratoires de biologie sur le campus
C’est une fédération de recherche renforcée.
Il y avait un projet de créer un Centre à partir de ces 5 laboratoires mais ce n’est plus à l’ordre du jour : on reste sur une Fédération avec des moyens. Les laboratoires ne peuvent pas être forcés à se regrouper en une seule unité.
Chaque laboratoire contribuera au budget de la Fédération.
– La FR AIB : regroupe 7 laboratoires.
– La FR BT : cette fédération qui contient les 5 laboratoires du CBI plus l’IPBS et n’a pas la même mission que le CBI. Sa mission est essentiellement l’animation scientifique.
– La FR BMT a également une mission d’animation scientifique dans le domaine biomédical. La différence avec la FR BT est qu’il s’agit au départ d’un regroupement de centres de recherche Inserm (même si actuellement d’autres laboratoires comme Toxalim en font partie). Or il y a beaucoup de centres d’intérêt communs entre la FR BT et la FR BMT. L’IPBS a de son côté des orientations médicales.
Il serait profitable pour tous de faire une grande fédération d’animation scientifique regroupant les deux fédérations actuelles.
La CR mettra plus de subventions en vue de ce projet.
Remarque d’un conseiller : à la FR AIB il n’y a pas que de la biologie végétale mais de l’écologie et de la microbiologie. Il faut échanger avec FR BMT.
Remarque de la représentante de l’Inserm : c’est à cause de ces divisions qu’on a perdu l’IDEX et qu’on n’a pas de visibilité. L’Inserm soutient complètement le rapprochement FR BT et BMT.
– L’ISC3T : Aucun budget Inserm n’est affiché alors qu’il y avait une convention Inserm-UPS. Le budget de 35000 euros provient de l’UPS. En fait il n’y a plus de convention avec l’Inserm.
La question est posée de l’appartenance à plusieurs fédérations. Le CRCA est dans plusieurs fédérations. Le LPCNO aussi. Cela a du sens.
De plus les tarifs plateformes sont parfois moindres quand on appartient à une fédération (notamment en chimie).
– L’IFERISS : Cette plateforme est soutenue par l’Inserm.
D’autres tutelles abondent financièrement.
Pôle SdM
– ICT : cette fédération a du mal à payer ses contrats d’entretien.
Il faudrait augmenter l’animation scientifique. Actuellement il y a peu d’incitation.
Le CNRS et l’IRD contribuent. Le CNRS par la masse salariale. Le CNRS et l’IRD cotisent pour cette fédération.
Toxalim a rejoint récemment l’ICT.
– IRSAMC : cette fédération regroupe les laboratoires de chimie et physique fondamentales.
Il est proposé un prélèvement de 5000€ sur le budget de l’IRSAMC pour la création de la Fédération de physique de la matière condensée.
L’UPS aurait souhaité qu’il y ait une seule fédération de physique, mais a essuyé un refus de l’IRSAMC (vote). Par ailleurs le CNRS souhaite créer la nouvelle fédération.
Un conseiller mentionne que si un vote était redemandé aujourd’hui les conclusions seraient différentes.
Un autre conseiller trouve qu’on ne peut pas obliger les gens et que une recommandation est suffisante.
Conclusion : pour l’instant on envoie juste un signal à l’IRSAMC (perte de 5000 €).
Pôle MS2TI
– FERMaT : Pas de problème, cela fonctionne bien.
– SH2D : Tous les labos de cette fédération sont dans neOCampus. La recommandation est donc d’intégrer neOCampus.
Il est prévu de demander aux fédérations d’éclaircir leur mission (plateformes, animations…).
VOTE de ces budgets et des recommandations. APPROUVE à l’unanimité 24 voix.
3/ Nomination de la nouvelle directrice adjointe de l’ITAV : Valérie Lobjois
L’ITAV est un institut mixte UPS/CNRS (USR3505). C’est un incubateur à fort potentiel de valorisation, interdisciplinaire, orienté sur l’oncologie et l’innovation pour la santé. Il y a un appel à projets permanent. La durée de vie des équipes est de 2-4 ans. Les personnels restent affectés à leur laboratoire d’origine. Actuellement l’ITAV comporte 7 équipes.
Les équipes reviennent ensuite dans leur laboratoire ou vont vers une création d’entreprise. Quatre entreprises ont été créées et trois sont en incubation.
L’ITAV est partenaire de Genotoul. Le budget de l’ITAV repose sur la dotation du CNRS et de l’UPS.
La nomination de Valérie Lobjois en tant que directrice adjointe est proposée dans la perspective qu’elle prenne ensuite la direction.
Il y avait trois candidats au départ.
VOTE pour Valérie Lobjois directrice adjointe en vue de porter le projet au renouvellement.
Approuvé à l’unanimité.
4/ Nomination de l’équipe de direction de TOXALIM.
La proposition est : Vassilla Theodorou, directrice (Pr INP), avec 3 directeurs adjoints : Isabelle Oswald, Hervé Guillou, Fabrice Pierre.
Les tutelles de TOXALIM sont l’Inra, l’INPT, l’ENVT et l’UPS
TOXALIM provient de la fusion de 4 unités.
Ce Centre a été dirigé par Bernard Salles jusqu’en 2017. Il est situé sur St Martin du Touch avec une équipe à l’ENVT. Actuellement une direction collégiale est mise en place. La répartition des missions entre les directeurs a été acceptée par l’INRA.
Il y a 120 permanents pour 10 équipes de recherche. Deux équipes ont créé une autre unité de recherche et seront localisées à l’ENVT. Ces deux équipes ont créé une unité en cours de mandat.
Le budget de TOXALIM s’élève à 11 M€. Les projets portent notamment sur les effets des contaminants alimentaires. Il s’agit de comprendre puis prédire ces effets, analyser, modéliser, réduire les risques.
Les compétences sont la physiopathologie hépatodigestive, les modèles animaux et cellulaires, les modèles d’organes, les omiques
TOXALIM comporte la plateforme AXIOM (masse) qui fait partie de Metatoul.
Question : pourquoi passer de un directeur adjoint à plusieurs directeurs adjoints ? Il s’agit d’éviter le favoritisme et d’avoir une meilleure représentation. Les intéressés ne savent pas s’ils resteront sur cette formule.
L’Inra aura un poids important car très représenté.
Pour la direction, il n’y a pas eu d’appel à candidature. C’est l’INRA qui nomme le directeur (l’équipe de direction) avec la validation des autres tutelles.
Remarque est faire que la nomination formelle est faite par l’Inra et l’UPS n’est concerté que pour valider la décision.
VOTE : OUI pour la direction collégiale.
5/ Nomination du nouveau directeur de SETE (Station d’Ecologie Théorique et Expérimentale), Michel Loreau.
SETE est une UMR localisée à Moulis. Michel Loreau n’a pas pu venir. Il est théoricien de l’écologie.
Il faut nommer quelqu’un immédiatement car le directeur actuel est atteint par la limite d’âge. Cette nomination est pour la fin du quinquennal, deux ans.
Mme Parmesan prendra la direction ultérieurement.
Il serait intéressant d’envoyer des étudiants de L3 en stage dans cette structure pour quelques jours pour la faire connaître. Il s’agit d’une structure à soutenir car pas elle n’a pas beaucoup de possibilités de contrats privés.
Il y a des travaux entre Moulis et le Pic du Midi pour l’adaptation des animaux au manque d’oxygène.
VOTE pour cette nomination : Approuvé à l’unanimité
Motion de la FSI pour les CRCT :
Une motion de la FSI est lue par David Cribbs concernant la décision de la CR de passer de 25 CRCT à 5 cette année.
La FSI est en désaccord car considère que les CRCT sont importants pour les enseignants-chercheurs pour de nombreuses raisons. Pour 2018-19 : les membres de la FSI contestent la réduction aux semestres attribués par le CNU. Ce changement est intervenu alors que la procédure était déjà en cours. Il y a un risque encouru si le même choix est fait pour les années futures.
A noter que deux semestres ont été attribués en local à l’ancien président et que des personnes ont été prises de court et n’ont pas déposé au CNU.
Réponse d’A.V. : Tout le monde pense que c’est important mais il y a un problème de budget et il a fallu faire des choix. Il est rappelé que la CR avait fait une motion à ce sujet.