Résumé de la Commission Recherche du 20 novembre 2018

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Résumé de la Commission Recherche du 20 novembre 2018

Résumé rédigé par Anne-Catherine Prats, avec Véréna Poinsot et Sylvie Roques (UdA)

Informations générales

3IA : Quatre projets sont retenus à Bordeaux, Nice, Paris et Toulouse. Cela est un bon début et porteur d’espoir pour le site.
Les grands thèmes retenus par le gouvernement pour l’Intelligence Artificielle sont la santé, le transport et l‘environnement.
Le rapport de l’ANR pour Toulouse s’étend sur une demi-page :
Forces : certification IA, environnement de haut niveau, 50 brevets, 400 doctorants, 15 bourses ERC. Expertise sur plusieurs piliers de l’IA
Faiblesses : faiblesse en « Machine Learning ». Concernant la problématique « environnement », il faudrait soit la renforcer soit l’enlever.

Remarque concernant le « Machine Learning » : on a des experts dans ce champ à Toulouse (par exemple J.-M Loubes à l’IMT).

Fin de mandat du Président : J.-P Vinel termine son mandat en août 2019 du fait de son départ à la retraite, alors que tous les établissements et laboratoires seront en pleine évaluation HCERES. L’élection des nouveaux conseils et de la nouvelle présidence doit avoir lieu en décembre 2019. Il sera donc nécessaire de trouver une solution pour les 4 mois. Une première solution serait d’avoir un administrateur provisoire, mais dans ce cas les conseils seraient dissous. Il est donc proposé que le CA élise un président pour 4-5 mois (fin du mandat « normal ») afin de maintenir les conseils en place pendant toute la phase d’évaluation. Il terminerait son mandat avec les nouvelles élections.

Point 1 : Approbation du compte-rendu de la CR du 16 octobre 2018

Approuvé avec 2 abstentions

Point 2 : Contribution financière de l’UT3 aux formations délivrées par l’école des docteurs (EdD)

Présentation de Mme Hélène Roux-de Balmann et M. Clément Varenne

Selon un arrêté du 25 mai 2016, un collège doctoral a été créé pour organiser la politique doctorale. Certaines missions des ED ont été transférées à ce collège, notamment la formation, la coordination des diplômes et la gestion des soutenances de thèse.

De nombreuses formations sont proposées.
Seule l’« Ethique et intégrité scientifique » est obligatoire. Un quota de formations est également obligatoire pour les doctorants. Certaines sont proposées par les ED (thématiques disciplinaires). L’Ecole des docteurs propose plutôt des formations transversales.
Quelques chiffres : 7 champs thématiques pour les 15 ED.
Pour les 4278 doctorants, il y a eu 3613 participations en 2018, s’adressant aux 1704 doctorants formés (soit plusieurs formations par doctorant).
Les formations ont un taux d’assiduité de 94%, un taux d’absentéisme de 6%.
264 formations sont proposées. 88% des participants se déclarent satisfaits ou très satisfaits.
Le taux de participation est variable selon les ED.
Les inscriptions proviennent majoritairement d’UT3. L’école des docteurs possède un observatoire du doctorat avec un suivi de l’insertion professionnelle.

L’école des docteurs promeut la formation internationale par un accompagnement des doctorants étrangers, des formations en anglais et le financement de la mobilité internationale (mais se terminera en 2019 suite à la perte de l’IDEX).

L’école des docteurs est gérée par la COMUE. Jusqu’à présent son budget provenait de l’IDEX. Il faut maintenant un autre mode de financement : trouver un mode de participation des ED, une réduction du coût des formations (moins de prestataires extérieurs) et un partenariat avec services internes.

l’EdD a diminué son budget de formation : on passe de 460 k€ en 2017 à 280 k€ en 2018. La prévision 2019 est de 220 k€. 10 k€ sont consacrés aux formations à l’éthique et intégrité.
Le budget total est de 355 k€ avec 62% consacrés à la formation.

Les recettes proviennent de la Région pour 40 k€ (mais est fléché sur Alumni et Doctoriales), de ressources propres issues du séminaire « doctoriales » pour 25 k€. Les ED apportent 86 k€, la COMUE 74,5 k€, il manque néanmoins 130 k€.

Le coût des formations est en moyenne de 35 € par doctorant formé. Certaines formations comme la « poursuite de carrière » montent à 88 € par étudiant (68 k€) ; c’est la plus chère car on ne peut pas faire appel à des formateurs en interne. D’autres sont « gratuites ».

En novembre 2018, un financement complémentaire par les Etablissements a fait l’objet d’une discussion en bureau du DRDV, mais sans issue actuellement.
Au prorata du nombre de ses étudiants formés, le financement UT3 se monterait à 50% des 130 k€ soit 65 k€.

Il existe un point de tension au sujet du reversement des salaires des personnels UT3 mis à disposition de la COMUE (somme en cours de calcul). Le président de l’UT3 demande qu’aucune subvention ne soit accordée à la COMUE tant que ce point n’est pas réglé.

Un conseiller mentionne l’annonce du ministère d’un soutien pour les doctorants impliqués à l’international. En quoi l’école des docteurs a-t-elle répondu à cela ?

Il est fait mention d’une proposition d’augmenter les frais d’inscription pour les étudiants étrangers (hors Europe). Cela ouvrirait des possibilités budgétaires mais pas pour l’école des docteurs.

AV constate que ces problèmes budgétaires résultent de la perte de l’IDEX.

Concernant l’observatoire du devenir des docteurs, il permet de savoir que 98% des diplômés trouvent rapidement un emploi.

Une conseillère relève le problème de la redondance de certaines formations de l’école des docteurs avec celles des ED. Il faut vérifier s’il y a des doublons et connaître les coûts respectifs de ces formations.

Point 3 : HCERES : désignation des représentants de la CR

Les systèmes d’information vont être unifiés entre tous les établissements.
Un représentant de la CR, qui sera un « point relais » vers les DUs, sera affecté à chaque laboratoire. Il-elle pourra participer au comité de visite en fonction de ses disponibilités, sans forcément représenter le VP recherche. Il n’est pas adéquat de choisir son propre laboratoire pour cette mission. La désignation aura lieu en novembre-décembre 2019.

Une conseillère demande combien de laboratoires doivent être pris en charge par chaque conseiller pour que chacun soit représenté ? Il y a 25-30 élus assidus qui se répartiront 80 structures de taille très variable. Les doctorants ne peuvent pas participer à ce processus. Il faut noter que de toute façon ils ne sont jamais présents à la CR. Soit 2-3 unités par conseillers.

Quelqu’un demande s’il y aura un retour de ces visites en CR.
AV répond que les conseils auront changé en 2020 mais la nouvelle CR pourra justement se retourner vers le représentant désigné.

Point 4 : Présentation de CALMIP par son directeur : M. Jean-Luc Estivalezes

Le Centre de calcul CALMIP comporte 3 équipes, un directeur et un gestionnaire. Il est situé à l’Espace Clément Ader. Il propose des moyens de calcul, de l’expertise, de la formation et un support utilisateur. Ce premier mésocentre français avec le nouveau calculateur est à présent accessible. Il y a eu une évolution de la puissance de 4 à 1400 teraflops. La plateforme HPC-Olympe comporte 13464 cœurs avec 76 To de RAM. Le stockage temporaire est de 1,5 Po.
La procédure d’attribution des heures se fait sur appel à projet.
On compte 200 projets pour 500 chercheurs dont 130 doctorants. L’IMFT est le plus gros consommateur, puis le CEMES, l’IRAP, le LCPQ, le LPT, le LPCNO, l’ISAE.
Il y a eu un investissement 4,6 M€ pour le nouveau calculateur HPC-Olympe.
L’ouverture aux entreprises est obligatoire en raison du financement de la Région. De plus cela aide la trésorerie. Ainsi, 10% des heures CPU sont réservées aux PME/ETI (budget 200 k€).

Un conseiller témoigne d’une excellente interaction avec les utilisateurs.
Question : y a-t-il une relation avec le calculateur CINES de Montpellier suite à la fusion des régions ? Pas d’info pour l’instant.
La localisation d’un data center commun se fera probablement à Toulouse.

Point 5 : Nomination de la nouvelle directrice adjointe du CERCO : Isabelle Berry

Isabelle Berry, PU-PH en médecine nucléaire, fait une présentation en présence de Simon Thorpe, actuel directeur du CERCO et fondateur de l’ISCT (Institut Sciences Cerveau Toulouse)
Il s’agit d’une UMR UT3-CNRS dans le domaine du cerveau et de la cognition, composée de 31 permanents, située au Pavillon Baudot à l’hôpital Purpan. Le CERCO compte 6 équipes.
Le CERCO possède une cohorte de 80 marmousets (petits singes), excellents modèles pour l’étude du vieillissement.

Isabelle Berry est neuroradiologue spécialisée en médecine nucléaire. Elle a passé 35 ans à l’Inserm (Unité ToNic), avec 4 ans de direction d’équipe. Elle a une production scientifique de 168 articles, 72 chapitres de livres, un « facteur h » de 44 et 8215 citations.
Elle souhaite revenir à ses sources (sciences cognitives). Sa situation actuelle est adéquate pour une position de DU adjointe. C’est une première étape en vue de la prise de direction au prochain quinquennal.
Simon Thorpe soutient cette candidature. Il estime que Madame Berry est la personne idéale pour faire le lien avec l’hôpital.

Vote : adopté à l’unanimité

Point 6 : orientation budgétaire exercice 2019
Réunion commune avec la CFVU.

Le budget sera soumis au vote en CR le 4 décembre. Il s’agit d’un premier tour de piste. La présentation est faite en CR par Jean-François Mazouin.

Une rencontre est prévue avec la rectrice et la direction générale de l’Enseignement Supérieur et de la Formation Professionnelle (DGESIP). Le débat sur l’orientation budgétaire va s’enrichir en 2019 avec les campagnes de recrutement et les questions immobilières.

Les grands points sont :
– Une campagne d’emploi toujours en adéquation avec le pacte de développement d’UT3.
– Dégagement d’un excédent positif du budget 2019 qui va améliorer la capacité d’autofinancement (investissement immobilier notamment). Les opérations pluriannuelles prélèveront encore dans le fonds de roulement.
– L’hypothèse d’une volumétrie des sorties (retraites et fin de contrats) en 2019 de 7,9 M€, + 1,5 M€ liés à la loi ORE. La loi ORE procure un apport important en masse salariale (1 M€)
– La création d’un « pôle sport » suite à la fusion du service des sports et du département sport de haut niveau.
– Les avenants « formation » des CDU bénéficient aux composantes mais restent à la charge du central. C’est un enjeu que les doctorants puissent bénéficier d’une expérience en enseignement.
– Les contrats doctoraux s’élèveront à 11 M€ (équivalent à l’an dernier).
– Les allocations de retour à l’emploi (ARE) : on revient au système des ASSEDIC au 1er janvier 2019. Le système sera moins couteux que les ARE, mais il y a encore 3,1 M€ d’ARE cette année (période de carence). Il y aura encore quelques années d’ARE (paiement des indemnités sur les contrats antérieurs au 01/01/2019). Après 2020 le montant sera marginal. On prévoit de provisionner 6 M€ sur le fonds de roulement pour ce risque ARE.
– Le résultat prévisionnel du budget est positif de 4,2 M€ (au lieu de 4,7 M€ qui étaient prévus, obligeant à une révision des projections sur la campagne de postes). On l’aurait dépassé si on n’était pas repassé aux ASSEDIC.
– Il est probable que le GVT sera en partie compensé. Cela améliorera notre capacité d’autofinancement.
– Pour la campagne de postes 2019 les arbitrages sont en cours.
On voit clairement une augmentation des départs entre 2016 et 2018 (retraite ou mutation).
La campagne d’entrées reste inférieure aux sorties (-4 M€). Certaines composantes doivent équilibrer leurs effectifs. Les emplois ORE ne sont pas inclus dans ce calcul.
– 16 M€ ont été immobilisés en fonction du pacte de développement, et l’objectif est tenu.
– Immobilier : pour le plan CAMPUS les opérations sont bloquées car la COMUE doit faire un emprunt à la banque européenne, soumis à l’autorisation de Bercy. Or UT3 est présumée ne pas être en mesure d’assumer l’entretien des bâtiments. Pour développer le plan CAMPUS le ministère attend que le résultat d’UT3 soit positif et une mise en reserve GER (grands entretiens et rénovations).
– Il manque 400 M€ pour « changer la face » du parc immobilier. Il faut des opérations lourdes visibles (200 k€). Il faut mobiliser 6 M€ pour arriver à maintenir les bâtiments et rénover la cage d’escalier du 3R1. 30 k€ de mise en sécurité.
– Il faut prévoir une diminution de la surface totale des bâtiments de 10% : l’enseignement à distance va augmenter dans les prochaines années ainsi que le télé-travail. Certaines formations pourraient être délocalisées.
– Le budget recherche est stable.
– Les ORE représentent un apport de +1,4 M€
– La rémunération des tuteurs de stages en médecine représente un budget de 1 M€
– La compensation CSG représente un budget de 1,3 M€

La trajectoire budgétaire d’UT3 est :
2013 : + 9,1 M€
2014 : -1,2 M€
2015 : -1,4 M€
2016 : -3 M€
2017 : -8,4 M€
2018 : +0,6 M€
2019 : +4,2 M€

Conclusion : on n’est plus loin d’avoir tenu l’engagement du pacte de développement